Siemens a-t-il tranché? Le géant allemand a-t-il enfin pris une décision concernant son activité de téléphonie mobile, qui lui fait perdre mois après mois des sommes colossales. On peut le croire.
Le groupe annonce en effet avoir convoqué pour lundi une réunion de conseil de surveillance où sera scellé le sort de sa filiale. Selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung de dimanche, Siemens annoncera mardi la formation d’une coentreprise avec un fabricant asiatique de téléphones portables. Le quotidien ne précise pas l’identité de ce nouveau partenaire. Le porte-parole de Siemens s’est refusé à tout commentaire sur ce point. Parmi les partenaires ou repreneurs potentiels évoqués figurent Ningbo Bird, le premier fabricant de téléphones portables de Chine, qui a déjà un partenariat avec Siemens, et LG Electronics, le n°1 sud-coréen de l’électronique grand public. Selon le Financial Times, Siemens va apporter son activité de téléphones portables à une coentreprise l’associant au groupe taiwanais BenQ. Samsung Electronics, le troisième constructeur mondial de portables, avait dit le mois dernier ne pas être intéressé par le dossier Siemens, celui-ci lui offrant peu de perspectives de synergies. Cette activité mobile est une véritable épine dans le pied de Siemens. Une épine d’autant plus douloureuse que le marché ne cesse progresser. Quasiment tous les fabricants de combinés voient leurs ventes bondir, sauf Siemens. La division a subi au dernier trimestre une perte de 138 millions d’euros. Siemens a annoncé depuis que l’activité serait regroupée avec celle des téléphones sans fil au sein d’une entité juridique distincte pour faciliter une vente ou un partenariat. Selon Gartner, alors que les ventes de combinés portables ont progressées de 17% au premier trimestre 2005 pour atteindre le niveau record de 180,6 millions d’unités, la part de marché de Siemens Mobile s’est repliée de 8% à 5,5% ce trimestre. Selon Strategy Analytics, la PDM du groupe est passée de 8,2% au premier trimestre 2004 à 5,4% au premier trimestre 2005. En janvier dernier, Klaus Kleinfield, tout nouveau président de Siemens, avait déclaré qu’une solution serait trouvée, mais pas dans la hâte. Mais face à une hémorragie financière et commerciale aussi importante, le patron est attendu au tournant. Connu pour ses méthodes « à l’américaine », il a prévenu: le succès n’est garanti que si une société est numéro un ou deux sur son marché.
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