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Le spam continue de perturber la rentabilité des entreprises

« Nous sommes toujours en phase d’augmentation régulière du spam qui atteint maintenant 96% des messages échangés sur le territoire français. Les virus, tels que nous les avons connus, ont fortement diminué puisque leur présence est inférieure à 0,1% du volume total »commente Philippe Rèbre directeur du Laboratoire Secuserve.

« Le volume des messages est lui aussi en forte croissance, puisqu’il a plus que doublé dans les 24 derniers mois, avec un nombre de bombardement qui s’est accru également. Ainsi, un utilisateur professionnel échangeait en janvier 2004, en moyenne 20 messages par jour. Fin 2007, un utilisateur échange en moyenne 122 messages par jour », poursuit Rèbre.

Le spam français s’est bien installé désormais, il a une forme moins agressive et directe que le spam anglo-saxon. Il se cache plutôt sous une forme de feuille d’information.

Secuserve explique dans son communiqué« qu’une fois de plus , l’arsenal juridique déployé aux USA et en Europe, ainsi les condamnations spectaculaires médiatisées aux USA, n’ont en rien infléchi le phénomène et que la solution de « dépollution » ne viendra certainement pas de ce côté. »

Pour Secuserve, le problème du spam est loin d’être réglé. Au contraire. Selon le groupe français, la diffusion des pourriels s’est améliorée et repose sur plusieurs centaines de milliers de machines infectées (PC zombies) par des programmes résidents.

« Nous avons constaté le résultat de cette action et observé une baisse du spam de 2 à 3% pendant les 2 premiers mois d’application de cette mesure. La croissance des menaces a donc été retardée par cet effet et on peut dire que sans cette mesure nous serions aujourd’hui, proche de 98% de taux de nuisance. En résumé, le spam poursuit sa croissance et continue de polluer les flux de messages, en l’absence de mesures à l’échelle mondiale il aura atteint les 99% en 2008. Le spam n’est plus lié aux élucubrations de quelques étudiants sur un campus, voulant prouver leur aptitude à programmer finement et voulant défier le monde, mais est bel et bien une source de revenus régulière pour quelques bandes organisées qui ont asservi bon nombre d’ordinateurs sur cette planète, à l’image de proxénètes ayant le contrôle de leur parc d’esclaves », conclut Rèbre.

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