« Les fréquences, c’est le pétrole des télécoms », a déclaré Delphine Ernotte-Cunci devant la caméra de Pascal Pogami aux Echos. La directrice exécutive d’Orange France revenait notamment sur la vente des fréquences 700 MHz annoncée pour 2015 par François Hollande. Sur cette question, elle reconnaît que les fréquences 4G, achetées en 2011 pour près de 3,6 milliards (dont près de 1,2 milliard déboursés par Orange), « sont largement suffisantes pour les 10 prochaines années ». De fait, l’idée d’avoir à remettre la main à la poche quelques années à peine après l’attribution des ressources 4G n’enchante guère Orange en France.
Néanmoins, « ce sont de belles fréquences », a indiqué la responsable soulignant, a l’instar du 800 MHz, leurs qualités de propagation et de pénétration des bâtiments. Surtout, elles serviront à faire face à l’explosion de la consommation des données « multiplié par deux tous les 18 mois chez Orange » et qui finira par saturer la bande de fréquences de la 4G. Donc, Orange « déposera un dossier » sur ses nouvelles fréquences qui ne seront de toutes façon pas disponibles avant 2017.
L’explosion de la consommation des données risque par ailleurs de s’accélérer avec l’élargissement de la capacité de la bande passante. Delphine Ernotte-Cunci a confirmé, à la suite de Stéphane Richard au Show Hello, le lancement dans le courant du mois de la 4G+ à Paris qui s’étendra à d’autres villes au fil des mois. Rappelons que, chez Orange, la 4G+ (LTE-A) permettra d’atteindre jusqu’à 223 Mbit/s de débit crête en réception sur les terminaux compatibles (dont le Galaxy S5 de Samsung). Des investissements « qui ne sont pas colossaux » en regard de l’ensemble du réseau, assure la dirigeante. Laquelle insiste aussi sur la volonté du groupe à améliorer la qualité de l’offre 4G en densifiant les zones déjà couvertes. Orange revendique aujourd’hui plus de 70% de la population couverte en 4G.
Delphine Ernotte-Cunci a également commenté l’actualité autour de Netflix dont Stéphane Richard a confirmé l’arrivée dans les box d’Orange en novembre. Service qui n’est pas considéré comme une révolution, selon elle. « Notre métier est de distribuer le plus vaste répertoire de contenus, dont Netflix », a-t-elle indiqué tout en rappelant que « notre premier partenaire est Canal+. » Pour combien de temps encore ? Orange travaille en parallèle au développement d’une offre de VOD avec un ou plusieurs partenaires possibles. Rien de concret pour l’heure « si ce n’est la conviction qu’on a en France, avec un partenaire français, les moyens de proposer un service de SVOD concurrent de Netflix ». Aucun calendrier n’est avancé mais « ça pourrait aller assez vite ».
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