En octobre dernier, l’Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) avait décidé d’ ouvrir les noms de domaine aux alphabets arabe, chinois, coréen, cyrillique, grec, hébreu, hindi, japonais, persan, tamoul et thaï. À ce jour, vingt et un pays ont fait des demandes pour utiliser des caractères non latins. Ils représentent onze langues différentes.
Rappelons que près de la moitié des internautes de la planète n’utilisent pas des caractères latins, alors même que seuls ces derniers sont acceptés dans les adresses des sites web. Une situation due en grande partie à l’Icann, qui se plie maintenant aux exigences des pays utilisant des jeux de caractères différents. Il était grand temps.
Les premières langues à avoir passé le cap de la validation sont l’arabe, le chinois, le russe, le tamoul et le thaï. Les premiers noms de domaine utilisant des caractères non latins sont maintenant accessibles en Arabie Saoudite, en Égypte et aux Émirats Arabes Unis. Rappelons que l’arabe est la langue d’environ 20 % des internautes. La Russie devrait suivre rapidement.
Reste un petit problème : certains navigateurs web (comme Firefox) ne supportent pas les adresses composées de caractères non latins, qui seront remplacés par des signes peu compréhensibles. Une mise à jour de ces outils sera donc nécessaire.
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