Le marché de la gestion financière couvre trois domaines distincts mais qui deviennent complémentaires : la gestion comptable et financière (comptabilité, trésorerie et immobilisations) ; la fiscalité ; et la gestion des performances financières (analyse et reporting financier, consolidation de gestion et statutaire, élaboration budgétaire, planification, simulation et analyse prévisionnelle).
Les deux premiers domaines, comptabilité et fiscalité, sont considérés comme ayant atteint un degrés de maturité en France. Seul le renouvellement des équipements après l’effet ‘an 2000’ vient soutenir la croissance. En revanche, la fiscalité demeure un marché de niche.
Une étude de Pierre Audoin Consultants (PAC), dans une étude récente, constate même que ce dernier ne représente que 2 % du marché avec même un faible taux d’utilisation.
C’est donc du côté de la performance financière, avec les PGI (progiciel de gestion intégré) et la BI (Business Intelligence), que le marché reste porteur. Pour preuve le dynamisme des éditeurs, qu’il s’agisse d’innovation ou de consolidation des acteurs du marché, avec en particulier la percée des outils d’analyse prévisionnelle et de simulation, ainsi que les outils d’élaboration budgétaire.
Pour autant, les besoins ne sont pas les mêmes pour toutes les entreprises et varient selon leur taille. PAC discerne à ce titre les grands comptes, qui recherchent des solutions à des problématiques complexes, comme la gestion multi sites, la couverture internationale, la rationalisation des indicateurs, l’automatisation et la gestion de la qualité des données, le contrôle et la traçabilité des processus financiers.
On ressent derrière ces attentes le poids des obligations réglementaires et normatives (IFRS, Bâle 2, SOX, etc.), que vient compléter également l’engouement plutôt récent des entreprises pour les solutions d’administration centrale, qui occupent cependant une place à part auprès des éditeurs.
Pour les entreprises moyennes, PAC discerne d’autres priorités, en particulier la recherche de solutions unifiées pour couvrir l’ensemble des fonctionnalités de gestion de l’entreprise, y compris la gestion des performances financières.
Cependant, les acteurs de ce marché sont encore très dispersés. Seulement cinq acteurs généralistes peuvent, selon PAC, prétendre couvrir l’ensemble du spectre : SAP, Oracle, Cegid et Sage, auxquels l’étude ajoute Infor.
Les parts de marchés se répartissent ainsi : Sage 13 %, SAP 10 %, Cegid 7 %, Oracle 6 %, Hyperion 6 %, Cartesis 5 %, Microsoft 4 %.
Sans surprise, ce sont les éditeurs de ‘grands ERP’ et les éditeurs ‘historiques’ de solutions de comptabilité qui s’en tirent le mieux. Le marché français est donc globalement entre les mains de spécialistes, qu’il s’agisse des ERP pour le milieu de marché, ou des spécialistes proposant des solutions spécifiques, pour la fiscalité, la BI, l’analyse, etc.
Mais, constat sans appel, le marché demande des outils complets, et dans ces conditions les acteurs spécialisés souffrent… et tendent à disparaître !
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