Les Italiens aussi redoutables sur la Toile qu’au stade…

Les cybercriminels sont comme les autres : ils adorent le foot. De fait, ils se servent des noms des joueurs les plus renommés pour spammer les internautes, ou installer leurs spywares sur les disques durs. C’est ce que constate le quotidient La Stampa de ce 18 juin, qui s’appuie sur une étude de Mcafee.

Et les joueurs de l’équipe italienne squattent les trois premières places du top ten des joueurs dont le nom est le plus souvent associé à des sites dangereux.

Les joueurs français, eux, ne sont pas représentés dans ce palmarès. Ils ne marquent peut-être pas assez de buts.

Célébrité et actualité : le cocktail détonnant

Le procédé commence à être bien rodé : toujours d’après cette étude, les cybercriminels se servent de noms de pop star, comme le groupe Girls Aloud, pour inciter les fans à télécharger des fichiers Mp3 vérolés, le mois dernier.

Déjà, en 2005, un autre spam avait circulé : il annonçait le suicide de Michael Jackson, qui attendait l’issue de son procès. Malheur à celui qui ouvrait ce mail, et cliquait sur le lien affiché. Un virus, probablement un cheval de trois Borot Gen, ouvrait un accès à la machine à l’auteur du message.

Les hommes politiques peuvent également servir d’appât : toujours en 2005, un autre mail a circulé, promettant des photos de la capture de Ben Laden en pièce jointe. En réalité, à l’ouverture de cette dernière, un fichier nommé ‘pics’- transformait le poste en machine zombie, c’est à dire en un relais de ‘spams’, constituant une plate-forme à la disposition des pirates à l’insu de l’utilisateur.

Dans un autre registre, toujours en Italie, un courriel a circulé l’an dernier, soit disant émanant de Silvio Berlusconi, qui cherchait à rapatrier des fonds en Suisse. C’était sous le gouvernement de coalition de gauche. L’essentiel est de coller à l’actualité.