OpenSearch, Apache Airflow, DynFI, Alpine Linux… Autant de logiciels libres entrés au SILL dans le courant du premier trimestre 2024. Nous avions fait le point en date du 27 mars.
Depuis lors, le catalogue s’est enrichi d’une vingtaine d’éléments. Les voici, dans l’ordre chronologique d’ajout.
Le premier trimestre s’est conclu sur l’intégration de Cypress. Ce framework de tests JavaScript est sous licence MIT. Par opposition à Selenium, il exécute les scripts dans le navigateur.
Mi-avril, la liste s’est allongée avec GPOZaurr. Aussi appelé Group Policy Eater, ce module PowerShell permet d’auditer les GPO. Il vérifie une vingtaine de points de configuration et d’anomalies potentielles. Son auteur a aussi développé Testimo, un module de test d’Active Directory.
Licence GPL également pour Ant Renamer. Il s’agit dun logiciel de renommage de fichiers pour Windows. Développé depuis l’an 2000, il supporte, entre autres, l’usage des données EXIF, les expressions rationnelles et la création de noms à partir des tags MP3.
On reste dans la même famille de licences (GPLv2) avec FusionDirectory Orchestrator. C’est le composant d’orchestration de FusionDirectory, un outil IAM origine Belgique ciblant universités, centres de recherche et organismes publics.
Fin avril, le framework PHP Laravel (licence MIT) est arrivé au SILL. OpenRefine a suivi. Ce logiciel Java sous licence BSD pour permet l’exploration et la mise en forme de données. Il fonctionne en local, sous forme de serveur web.
Début mai, le SILL a accueilli un logiciel antispam signé d’une SCOP grenobloise : AgentJ (licence AGPLv3). Fondé sur Amavis/Spamassassin, il met en œuvre une « authentification humaine » (envoi d’un e-mail de confirmation à tout expéditeur).
Avec Checkmk, on est dans la supervision. La version open source de ce logiciel (licence GPL) repose sur Nagios. Elle permet de gérer serveurs, réseaux, applications et logs, mais ni conteneurs, ni cloud public. On peut l’installer sur un serveur Linux ou l’exploiter sous forme d’appliance logicielle ou de conteneur. La dernière version a intégré du monitoring synthétique.
Un autre logiciel de supervision – mais axé réseau – est entré au SILL le même jour : LibreNMS. Il supporte officiellement Ubuntu/Debian, RHEL/CentOS et Gentoo. Il est aussi disponible sous forme de VM (VirtualBox, ESXi, Vagrant) et de conteneur (image basée sur Alpine).
Toujours dans le domaine du réseau, le SILL a accueilli NetBox (licence Apache 2.0). Cette solution de modélisation et documentation de l’infrastructure communique avec les outils de monitoring et d’automatisation.
Autre nouveau venu au SILL : Scilab. Cet environnement de calcul et de programmation pour applications scientifiques a 30 ans en 2024. Sous licence GPL, il est développé essentiellement au sein de Dassault Systèmes.
Licence MIT pour TerraVisu. Cette application cartographique permet de manipuler des données relatives aux champs de l’action publique (démographie, habitat, patrimoine, mobilité, environnement). Docker est nécessaire pour l’installer. On peut lui associer une base de données externe (Postgre recommandé).
Amorcé en 2003, le projet CollectiveAccess (licence GPLv3) a désormais sa place au SILL. Il associe base de données relationnelle, recherche et navigation pour permettre le catalogage de collections de musées et d’archives. À cette brique, nommée Providence, s’ajoute une option de publication web (Pawtucket).
Avec TemaTres (GPLv2), on est dans la représentation formelles de connaissances (ontologies, taxonomies, glossaires, thésaurus…) sur un socle PHP/MySQL. Il y a là aussi un outil de publication distinct (PortalThes).
Première entrée du mois de juin : Typst. Il s’agit d’un logiciel web de composition de documents avec système de scripting, gestion des expressions mathématiques et des bibliographies, compilation incrémentale, etc. Il est sous licence Apache 2.0.
Autre framework intégré au SILL : FFmpeg et ses 7 bibliothèques multimédias (codecs, protocoles de streaming, filtres, rééchantillonnage…).
Les deux dernières entrées de juin furent celles de Constellation et de YesWiki.
Le premier, sous licence AGPL-3.0, permet le partage P2P de données scientifiques. On peut l’utiliser en local, en ligne ou en programmatique. L’UI est basée sur Vite.
Le second, sous la même licence, s’installe sur serveur web ou en local. Il dérive de WikiNi, projet lui-même dérivé du wiki allemand WakkaWiki.
Illustration principale : logo du programme tech.gouv
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