L’affaire semble entendue. Malgré ses démentis répétés, le japonais Sanyo se sépare bien de sa filiale de fabrication de téléphones mobiles. L’heureux acquéreur est comme prévu son compatriote Kyocera, spécialiste de la céramique pour l’informatique et l’électronique.
Le prix de la transaction doit encore être fixé, a déclaré un porte-parole de Sanyo. Mais selon le quotidien économique Nikkei, Kyocera pourrait débourser 70 milliards de yens, soit 600 millions de dollars.
Cette cession est logique. D’abord, Sanyo, en difficulté, cherche à se recentrer sur ses activités stratégiques. Il a en effet accusé une perte nette sur les trois derniers exercices.
Ensuite, ses mobiles ne font plus le poids dans un marché hyper concurrentiel dominé par trois fabricants qui se partagent plus de 70% du marché. Selon le cabinet d’étude Gartner, Sanyo était le neuvième fabricant mondial de téléphones portables sur le trimestre janvier-mars 2007, avec une part de marché de 0,8%. 50% des livraisons se font aux Etats-Unis où Sanyo fournit l’opérateur Sprint Nextel.
Rappelons également que Sanyo a également annoncé son intention de vendre sa filiale de commercialisation de combinés à Telepark pour 4,8 milliards de yens (30 millions d’euros).
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