L’Europe constitue le plus gros marché de Huawei

Le très haut débit mobile (4G/LTE) et fixe (fibre optique) constituent les principaux leviers de développement sur le marché national. « Nous souhaitons participer au grand changement actuel avec la montée des débits à travers la 4G et la fibre, soutient Philippe Perrin, directeur général adjoint pour la France. Nous sommes là pour nous intégrer sur la durée. » Une lutte contre la fracture numérique en perspective. Pour y parvenir, Huawei se rapprochera des collectivités locales, en plus de ses clients opérateurs tout en offrant des opportunités (de stage notamment) au domaine de l’éducation et en soutenant la recherche (en tant que sponsor d’une chaire de l’Institut des Hautes Études scientifiques).

Quant aux récents services proposés aux entreprises, Huawei compte « mettre en œuvre des actions majeures pour faire monter le service chez nos clients ». Concrètement, le fournisseur entend se concentrer sur les offres de téléprésence, de LAN switch pour l’IT et de stockage pour les datacenters. Une approche verticale est également à l’ordre du jour dans les domaines de l’e-santé, le ferroviaire et l’énergie. Une quarantaine de personnes officient en France autour des services Entreprise contre 20 en 2011.

Des smartphones estampillés Huawei

Enfin, Huawei compte bien se faire mieux connaître, notamment des consommateurs, derrière ses terminaux désormais proposés en marque propre et non plus en marque blanche pour les opérateurs. Si le Honor (un 4 pouces, 1,4 GHz sous Android) est proposé par Cdiscount depuis un mois, il sera suivi cet été par l’Ascend P1 et le quadricœur Ascend D Quad pour Noël. Aucun accord opérateur n’est cependant pour l’heure dévoilé.

Huawei proposera également une offre de modem-routeur Wifi/LTE/HSDPA avec le E589 qui « va permettre au LTE de se développer très vite en connectant les appareils résidentiels Wifi à la 4G », assure François Quentin. La box sans fil qui tient dans la paume de la main « va transformer la montée en puissance du LTE ». Huawei devra néanmoins attendre 2013, année de lancement des premiers services LTE, pour vérifier la justesse de sa stratégie « devices » 4G en France.

Crédit photo : Christophe Lagane