Lors de notre dernier pointage, réalisé en février dernier, la version de LibreOffice adaptée aux terminaux Android n’était encore guère avancée. Aujourd’hui, plusieurs étapes ont été franchies.
Le logiciel se rapproche ainsi lentement, mais surement, de sa mouture définitive. Une aubaine pour l’écosystème Android, qui disposera alors d’une ‘killer application’ que les autres plates-formes mobiles ne manqueront pas de lui envier.
Michael Meeks, ingénieur chez SUSE, mais aussi un des fondateurs et directeurs de la Document Foundation, fait le point sur ces avancées.
La phase de cross-compilation de LibreOffice 3.6 se déroule maintenant quasiment sans anicroche pour les plates-formes Android et – chose nouvelle – iOS. Certes, le code compilé n’est pas encore fonctionnel, mais un des écueils de base est maintenant presque éliminé.
Le système de démarrage de l’application et l’environnement d’exécution UNO fonctionnent tous deux. Certains tests unitaires sont même passés avec succès.
Le gros du travail restant à effectuer se résume en la mise au point d’une interface utilisateur. Cette image de notre galerie montre le résultat d’une première approche, consistant à utiliser un système de rendu générique. LibreOffice y trace alors ses propres composants : menus, palettes d’outils, espace réservé au document…
Cette interface semble complète, même si elle reste affublée de quelques bogues de rafraichissement.
La seconde approche consiste à recréer de toutes pièces une interface utilisateur, native et optimisée pour un fonctionnement en mode tactile. Un travail qui n’a pas encore réellement avancé. Michael Meeks signale toutefois que Iain Billet développe actuellement un front-end Java qui permettra de visualiser les documents LibreOffice. Ce dernier est spécifiquement conçu pour les terminaux mobiles.
Cet outil de consultation des documents, déjà fonctionnel, pourrait être terminé avant la fin de l’année.
Certains bénéfices peuvent être tirés de la mise au point de la version Android de LibreOffice. Les terminaux mobiles disposant de moins de ressources processeur et mémoire que les machines de bureau, les développeurs doivent en effet optimiser grandement l’application. Ces optimisations pourraient être adoptées dans la version classique de LibreOffice.
Un des objectifs cités par Michael Meeks consiste à créer une seule et unique librairie, rassemblant tout le cœur de la suite bureautique. L’interface utilisateur serait alors totalement séparée du reste de la suite et deviendrait, de fait, l’unique composant à développer suivant l’OS cible, la librairie de base se montrant très portable.
Crédit photos : © Michael Meeks / The Document Foundation
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