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Le chiffre est symbolique, 5 comme l’anniversaire du lancement de LibreOffice et de la Document Foundation. Le 28 septembre 2010, face aux relations tendues avec Oracle, des développeurs de la communauté OpenOffice décident de créer un fork de la suite bureautique Open Source, LibreOffice, chapeauté par une entité indépendante, la Document Foundation.

Mais le chiffre 5 est aussi le nom de la dernière version de LibreOffice qui sort officiellement aujourd’hui, le 5 août. La fondation parle d’une mise à jour majeure de la suite. Sur le plan technique, elle est maintenant compatible avec les environnements 64 bits et elle peut fonctionner sur les distributions Linux Red Hat et Debian, Mac OS X à partir de la version 10.8 (Moutain Lion) et pour Windows à partir de Vista (donc pas pour Windows XP). Un Viewer est également disponible en version Android.

Plusieurs bugs ont été corrigés dans cette cinquième mouture de la suite bureautique Open Source. Mais c’est du côté des fonctionnalités que les avancées sont les plus visibles. Ainsi sur l’éditeur de texte, Writer comprend plusieurs améliorations. On peut citer notamment la prise en charge des émoticones et l’auto-correction (cf image ci-dessous). Cela signifie qu’en tapant des mots courts avec un : devant, le traitement de texte sera capable de le transformer en émoticône, en gérant l’Unicode 6. Des améliorations ont été apportées sur la compatibilité avec Office de Microsoft, comme le support de la surbrillance et des nuances dans l’import/export d’un fichier Word. Il est possible également de rogner des images intégrer dans un texte à la souris.

Des interfaces graphiques remodelées

Sur Calc, quelques fonctionnalités subissent des évolutions graphiques comme le formatage conditionnel des barres de données. L’utilisateur dispose d’une interface graphique améliorée pour effectuer ses modifications. La prise en charge du format XSLX de Microsoft Excel a été révisée et améliorée. Pour les images, le tableur hérite de la même capacité de rogner une image directement dans le document comme dans Writer (cf image ci-dessous).

Pour Draw et Impress, des efforts ont été menés pour optimiser l’interface graphique. Ainsi, l’interface dans Impress fournit davantage d’espace aux diapos en cachant les barres d’outils contextuelles Texte, Forme et Images. Idem pour Draw où l’interface cache des barres d’outils contextuelles, en alignant les barres d’outils Formes à gauche et en élargissant le volet latéral à d’autres options de formatage.

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