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Logiciels: les américains dominent largement le marché français

Le marché français de l’édition de logiciels représente 7,8 milliards d’euros, en croissance de 5 à 6% sur 2006/2010, selon le premier « indice PAC/AFDEL » publié ce mardi 14 novembre 2006. L’indice est composé du Top 150 des éditeurs en France, du Top 100 des éditeurs français, et du Top 200 des éditeurs en Europe. Les classements reposent sur les chiffres d’affaires édition (licence+maintenance et support), à partir d’une enquête auprès de plus de 1000 sociétés ayant des activités d’édition en Europe.

En France, le ‘top ten’, qui représente 63% du chiffre d’affaires France, est composé, dans l’ordre, de Microsoft, IBM (à eux deux 24% du marché), Oracle (hors Siebel), SAP, Sage, HP, Symantec (incluant Veritas), Cegid, Dassault Systèmes et EMC.

Si sur les parties systèmes et infrastructures (24% du total), et outils (21%), les éditeurs français subissent clairement la loi des américains, avec respectivement 6% et 11% de parts de marché, ils redressent la tête avec 54% de part de marché dans le secteur des applications (55% du marché français), encore local. 45% du chiffre d’affaires des 100 premiers éditeurs français est réalisé par Dassault Systèmes et Business Objects, qui gagnent des parts grâce à de fortes croissances interne et externe.

En Europe, il y a 71 éditeurs américains dans le ‘top 200’, dont huit dans le ‘top ten’, encore dominé par Microsoft et IBM, suivi de SAP grâce à sa prépondérance en Allemagne, qui devance Oracle.

Cesser les bagarres entre « gaulois » Aussi Patrick Bertrand, président de l’AFDEL, créée il y a un an et qui compte 75 membres, en appelle à une plus grande solidarité, notamment lors des agréments des PME du secteur chez les SSII et intégrateurs, « ujourd’hui la croix et la bannière».

Ses autres objectifs de promotion sont :

– développer l’interopérabilité des systèmes ;

– mettre en place un « Small Business Act » européen, sur le modèle américain. Il contiendrait une obligation de sollicitation des PME éditrices ;

– une meilleure lisibilité des aides publiques françaises et européennes à l’innovation, afin de pousser les sociétés de capital-investissement vers le secteur ;

– réduire la durée nécessaire à une fusion entre deux acteurs, et notamment les objectifs légaux et juridiques, amplifiés par les recours des concurrents, « bagarres entre gaulois qui laissent aux Romains le champ libre » ;

– inviter les éditeurs de logiciels aux voyages politiques officiels, et leur promotion au niveau des ambassades et missions économiques ;

– meilleure protection de la propriété intellectuelle pour les activités dites immatérielles ;

– adaptation du droit du travail aux nouvelles réalités, comme le télétravail.

(*)les résultats complets de l’indice sont consultables sur le site de l’AFDEL, www.afdel.fr, rubrique actualités

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