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Les logiciels libres entrés au SILL en cette fin 2023

Wireshark, TrueNAS, Portainer, Kali Linux, Loki… Autant de logiciels entrés au SILL dans le courant de l’été 2023. Nous avions fait le point à la rentrée.

Depuis lors, le catalogue s’est enrichi d’une trentaine d’éléments. Les voici, dans l’ordre chronologique d’ajout.

Début septembre, Apache Hop rejoignait le SILL. Lancée en 2019 sous licence Apache 2.0 comme fork de Kettle (aujourd’hui Pentaho Data Integration), la plate-forme d’intégration de données compte notamment ouvrir une marketplace d’extensions, prendre en charge MongoDB Atlas et proposer un nouveau pipeline Docker/Kubernetes.

Un autre fork était ensuite arrivé au SILL : Xournal++, dérivé de Xournal. Il s’agit d’un logiciel de prise de notes et d’annotation de documents PDF, écrit en C++ et sous licence GPL v2. Au-delà des apps de bureau (Windows, Mac, Linux), il existe, en bêta, une version mobile sur base Flutter.

CrystalDiskInfo, l’utilitaire de diagnostic de l’état de santé des disques, est lui aussi désormais au SILL. Sa version libre, sous licence MIT, fonctionne sur Windows (x64, ARM64), avec un support complet PATA / SATA et partiel de NVMe, des disques USB et des contrôleurs RAID.

Dans la catégorie made in France, il y a Ma carte. On doit à l’IGN cet ensemble d’outils d’éditions de cartes et storymap. Les bibliothèques JavaScript sont pour la plupart sous licence MIT ; les applications, en GPL v3.

En parallèle de Ma carte, Gunicorn a fait son entrée au SILL. Basé sur le projet Unicorn, ce serveur web Python pour Unix est souvent associé à Nginx. Il est sous licence MIT.

Entre WAF et visio, Django entre au SILL

Django, le framework web en Python sous licence BSD-3, a lui aussi rejoint le SILL, l’année de son vingtième anniversaire.

Quelques jours plus tard, ce fut au tour de Minetest, moteur de jeu vidéo voxel sous licence LGPL. Né en 2010, il propose une API Lua pour créer ses propres jeux.

Sont ensuite apparus GNU Grep (GPL v3+), ripgrep (orienté recherche ligne par ligne ; licence MIT) et ugrep (voulu plus rapide, à renfort de méthodes de logique et d’arithmétique ; licence BSD modifiée).

Utilisé en production à l’université de Paris et à la Sorbonne, le serveur de vidéoconférence Galène est maintenant lui aussi au SILL. Sous licence MIT et soutenu entre autres par Nexedi, il implémente la partie serveur en Go et utilise l’implémentation Pion de WebRTC.

Drools est quant à lui écrit en Java. Il s’agit d’un système de gestion de règles métier, sous licence Apache 2.0. Il est au SILL depuis début octobre.

Même période d’entrée pour KeeWeb. Ce gestionnaire de mots de passe sous licence MIT est compatible avec KeePass. Il propose des apps desktop et une version web avec mode hors ligne.

Licence AGPL v3 pour le pare-feu applicatif BunkerWeb, fondé sur Nginx.  Lui aussi est arrivé au SILL début octobre.

Joomla! ajouté, comme le logiciel PIA de la CNIL

Le CMS Joomla!, sous licence GPL v2+, aura bientôt 20 ans (première version publiée en 2005). En attendant, il est au catalogue interministériel.

Idem pour Studio4Education (licence BSD-3). Fondé sur la bibliothèque Blockly, il consiste en un éditeur de code visuel pour les cartes STMicro.

Un outil origine CNIL est entré au SILL au cours de l’automne. En l’occurrence, celui destiné à réaliser des analyses d’impact relatives à la protection des données. Sous licence GPL v3, il est disponibles en versions de bureau (Windows, Mac, Linux) et web (modes front-end et back-end).

Panache de licences (MPL 2.0, GPL 3.0, LGPL 3.0, CeCILL 2.1) pour OptimOffice. Cette suite bureautique s’installe en mode client-serveur. Elle s’articule en « sections » elles-mêmes structurées en « blocs d’intentionnalité ». Ces items sont mutualisables et peuvent être réutilisés dans différents documents.

Parallèlement à OptimOffice,  et avec le même mix de licences, Process (outil de rédaction et de vulgarisation  des processus qualité) est entré au SILL. Le gestionnaire de paquets GNU Guix (GPL v3+) a suivi.

Ce fut ensuite au tour de la base de données analytique Metabase (AGPL) et de Proxmox Offline Mirror (création de dépôts miroirs pour Proxmox/Debian, en ligne ou hors ligne ; licence AGPL v3).

De cobol à Kubernetes

Plusieurs entrées ont eu lieu fin novembre. Dont celles du compilateur GnuCOBOL (GPL v3+) et d’ITSM-NG (fork de GLPI sous licence GNU FSDG).

Insomnium, outil de test local d’API GraphQL, REST, WebSockets et gRPC sous licence MIT, est entré à la même période. Sa roadmap comprend l’intégration de LLM locaux pour la génération de code.

Avec CloudNativePG (licence Apache 2.0), on change d’univers : il s’agit d’un opérateur Kubernetes pour le déploiement et la gestion de clusters PostgreSQL.

Shiny (licence GPL v3) est quant à lui un package R pour le développement de web apps. Il en existe une version Python.

Le tableur collaboratif Grist est géré par une entreprise américaine, mais l’ANCT (Agence nationale de la cohésion des territoires) y a apporté une contribution importante. Sous licence Apache 2.0, il est orienté relationnel : les colonnes fonctionnent comme dans une base de données.

La dernière entrée en date est celle de GeoNetwork. Sous licence GPL, ce catalogue de données référencées fait partie de la stack OSGeo (Open Source Geospatial Foundation).

Illustration principale : logo du programme Tech.gouv

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