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Avec Loop, Microsoft réussira-t-il là où Google a échoué ?

Loop aura-t-il plus de succès que Google Wave ? Ce dernier vécut à peine trois ans, entre 2009 et 2012. Son socle : un environnement collaboratif où les instances d’un même contenu se synchronisaient automatiquement. Un mécanisme qui reposait sur un stockage centralisé, au format XML.

On retrouve, dans les grandes lignes, ce principe avec Loop. Mais sur la base d’un autre format, propriétaire. Et à un autre périmètre. En l’occurrence, Microsoft 365.

Le groupe américain avait dévoilé la marque Loop fin 2021. En sous-jacent, le framework Fluid, officialisé deux ans plus tôt. Son rôle : permettre de développer des applications web distribuées, en éliminant le travail côté serveur. La logique se trouve côté client, à renfort de structures de données partagées.

Une étape vient d’être franchie dans le déploiement de Loop : l’application du même nom est désormais en bêta publique. Deux manières d’y accéder : sur le web et en natif sur mobile (iOS, Android).

L’interface de l’app rappelle celle de Notion, un logiciel de gestion de projet concurrent. Les espaces de travail (workspaces) en sont la principale brique fonctionnelle. Ils se divisent en pages sur lesquelles on peut ajouter des composants. Ces derniers sont « portables » : ils se synchronisent partout où on les intègre.

Loop : format propriétaire… et IA propriétaire

Pour le moment, quatre applications Microsoft 365, en plus de Loop, sont prises en charge : Teams, Outlook, Whiteboard et la version web de Word.

La prise en charge des composants Loop est plus ou moins complète. Sur Teams, par exemple, on peut les intégrer dans des conversations, mais pas encore dans des canaux. Sur Outlook, au contraire, on peut les insérer à la fois dans des e-mails et des événements ; mais on ne peut pas encore les partager avec des membres externes à l’organisation.

On nous promet aussi une dose d’IA générative, toujours sous l’étendard Copilot. Pour l’instant, c’est en bêta privée, uniquement aux États-Unis et au Royaume-Uni. Certaines fonctionnalités ne sont pas encore disponibles, à l’image du résumé de texte.

En back-office, Loop stocke les composants sur OneDrive et/ou SharePoint, Soit en .fluid, soit en .loop (harmonisation en cours). Deux formats compatibles avec le service d’e-discovery Purview… mais qu’on ne peut pas, pour le moment, ouvrir hors de l’écosystème Microsoft (une API d’export est sur la feuille de route).

Illustration principale © Greentech – Adobe Stock

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