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Louer n’importe quoi à n’importe qui? le futur du Web 2.0

L’utilisateur qui choisi la composition de son petit déjeuner, de sa voiture ou de son jean? Cette vision d’un futur centré sur l’utilisateur et intégralement automatisée est celle que Jeff Bezos, le patron d’Amazon.com, qui l’a exprimée lors du Web 2.0 Summit de San Francisco.

Cette vision ‘user centric‘ (centrée sur l’utilisateur) est d’actualité, mais doublée d’une automatisation des processus de bout en bout, elle devrait changer radicalement notre façon de consommer, et donc l’organisation et les processus dans l’entreprise. Une révolution est en marche.

Pour le fondateur du premier cybermarchand et plus grande librairie au monde, cette évolution est inéluctable, et son nouveau pari est d’y accompagner son entreprise. L’acquéreur d’un ordinateur portable devra par exemple pouvoir de son bureau choisir et composer sa configuration, et ceci n’importe où dans le monde.

Concrètement, cette nouvelle stratégie qu’Amazon.com met en place prend plusieurs noms : Simple Storage Service pour la location d’espace de stockage de données ; Elastic Compute Cloudpour la location de puissance de traitement informatique ; ou Mechanical Turk, sans que grand monde ne sache de quoi il s’agit dans ce cas précis !

La stratégie d’Amazon.com pourrait se résumer à louer n’importe quoi à n’importe qui en en a besoin, pourvu que le traitement en soit virtuel !

Une vision que rejoint celle de Marc Benioff, le président et fondateur de Salesforce.com, qui lors de la même manifestation a déclaré : « Nous allons être capables de créer des start-ups virtuelles, des entrepreneurs virtuels. Ce sera la prochaine vague. »

Marc Bezos confirme, Amazon.com pourra prochainement louer des espaces sur son informatique pour qu’une entreprise puisse vendre quelque chose, réaliser la transaction et encaisser, ou encore louer des services qui y seront hébergés, ou même les deux? Des services composés exclusivement de code et de données.

Le futur pour l’industrie consiste donc à créer des plates-formes pour héberger ces services et ces espaces de traitement de données. C’est ce qu’a réalisé Slaesforce.com avec Apexchange, et ce que tente de faire Microsoft avec Windows Live.

Mais Amazon.com estime avoir de l’avance et entend en profiter. Sa plate-forme existe physiquement, il suffit donc d’y allouer espaces et ressources. « Nous avons passé douze ans à devenir bons dans ces choses, alors pourquoi quelqu’un devrait démarrer en construisant une offre de toutes pièces ? »

Il sera bientôt aussi simple de créer son service virtuel que de créer un blog? La révolution Web 2.0 s’annonce donc plus profonde qu’on ne l’imagine. Et les acteurs du marché sont aux abois, car là où il y a création de valeur, il y a ‘business‘.

Rendre le web plus simple, accessible et performant, OK, mais à condition que ça rapporte !

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