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L'UFC-Que choisir attaque Free

Sommé de faire la clarté sur la facturation de sa ligne téléphonique d’assistance, Free vient d’être saisi par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir. Une nouvelle écharde dans le pied du FAI, accusé de contourner la loi Châtel sur la surtaxation des communications vers les centres d’appel.

Dans un communiqué, l’UFC-Que Choisir claque sévèrement l’opérateur : « 0,34 euro la minute d’appel passé avec un téléopérateur alors que la loi interdit dorénavant une telle pratique, Free va devoir expliquer à un tribunal pourquoi il continue à surfacturer l’accès à son service d’assistance téléphonique ».

Dans les faits, Free est accusé de passer outre la loi Châtel pour le développement de la concurrence au service des consommateurs, entrée en vigueur le 1er juin 2008. Dès lors, la surtaxation est interdite, de même que la gratuité du temps d’attente qui doit être gratuit lorsque l’appel est passé depuis le réseau de l’opérateur.

L’UFC- Que Choisir, épaulée par l’ association Freeks, dénonce donc l’attitude de l’opérateur car c’est au client de faire la demande de remboursement, par une « procédure compliquée » en cas d’appel sur la hotline.

Déjà, l’association avait frappé un grand coup en expliquant que « la demande formulée par le client relève d’un événement dont les effets échoient à la responsabilité du fournisseur et par conséquent à l’obligation de résultat dont il est débiteur vis-à-vis de son client». Freeks a d’ailleurs mis en ligne un formulaire de demande de remboursement des frais de hotline que les abonnés de Free peuvent utiliser contre leur fournisseur.

De son côté, l’UFC-Que Choisir a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux, mais s’attend à une procédure de longue haleine. L’association rappelle qu’une plainte déposée en 2006 visant la surtaxation des appels à la hotlinede Free n’a toujours pas abouti.

De même, condamné en juillet 2007 à verser 20.000 euros de dommages et intérêts à trois abonnés, Free avait fait appel. Un nouveau procès est prévu le 5 novembre prochain. De quoi entailler un peu plus l’image de l’ unique candidat à la quatrième licence mobile

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