Concrètement, la machine est infectée par un programme malicieux permettant au pirate de la contrôler librement à distance. C’est par la somme de tous ces ordinateurs « zombies » que les pirates accèdent à de puissantes ressources et, ainsi, parviennent à envoyer du ‘spam’ en masse, ou bien à lancer des attaques par déni de service.
Ces machines piratées sont l’objet d’un véritable business ; leur location sert souvent à mener des opérations illicites tel que l’envoi abusif de publicité. Ce business est fructueux pour les spammeurs n’ayant, pour la plupart, qu’une visée publicitaire, et étant dépourvus de compétences techniques qui camoufleraient mieux leurs « pourriels ». Ils délèguent alors ce travail à de jeunes pirates dont la motivation première est bien souvent pécuniaire. Le nombre de machines corrompues est difficilement quantifiable, peut être sont elles des millions. En revanche, le prix de base d’une heure de location s’élèverait à une centaine de dollars : temps suffisant pour submerger les internautes de spam. Les forces de police craignent que cette stratégie ne paralyse d’importants réseaux ou sites Web. Ce type d’attaques se serait déployé l’été dernier, favorisé en partie par la démocratisation du haut débit. D’après les récentes enquêtes policières sur ce phénomène, il semblerait que certaines mafias exploitent des gamins besogneux et particulièrement doués, à leur profit. Stéphane Ziliani pour Vulnerabilite.com
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