Il serait très facile, avec certains systèmes, de changer les résultats du scrutin. D’autant plus facile que le dirigeant de l’entreprise qui fabrique cette machine à voter serait un opposant inconditionnel qui a juré de délivrer son Etat de George W. Bush. Bref, l’image des machines à voter a un sérieux coup dans l’aile. Ce 15 septembre, la 9ème cour d’appel régional des Etats-Unis les a carrément disqualifiés. Le vote par carte perforée est dépassé, ont déclaré trois juges de cette juridiction, qui préfèrent le vote électronique par cochage d’un bulletin sur écran tactile. Mais selon Bev Harris, un journaliste qui passé plus d’un an à scruter le côté obscur de ces équipements, les technologies remplaçant la carte perforée ne seraient pas plus fiables, loin s’en faut ! Bev s’est surtout concentré sur les systèmes Diebold à écran tactile que l’administration américaine voudrait introduire en masse pour le prochain scrutin.
Des ‘bugs’ critiques, sinon suspects… Cet enquêteur a ainsi découvert des ‘bugs’ critiques dans le logiciel de vote de Diebold et a aussi eu vent de notes internes de Diebold dans lesquelles des employés suggérent que les vulnérabilités ne sont pas un problème si grave que cela. Ces notes semblent être authentiques – Diebold a même envoyé un avis à Beverly Harris l’avertissant que publier ces documents sur le Web serait une violation de la propriété intellectuelle de la société. Les failles mise à jour sur les systèmes Diebold attesteraient que les systèmes de vote électroniques ne seraient pas prêts pour une diffusion de masse. En effet, les vulnérabilités du logiciel et les notes internes mentionnées ici sapent la légitimité du second scrutin de Californie. D’ailleurs, certains juges entendent examiner plus en détail ce scrutin dans un proche avenir. Il n’empêche, une grande majorité du Sénat se prononce toujours en faveur de ces machines à voter. La prochaine génération électronique risque d’être palpitante, pour ne pas dire Orwellienne. Encore que la comparaison avec Arturo Ui semble mieux convenir s’agissant de Georges W. Bush. En somme, aujourd’hui plus que jamais, attention: « Big Brother is watching you ! »
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