Résumé des faits : l’éditeur Mandriva avait initialement jusqu’au 16 janvier pour trouver une solution à ses problèmes de financement. Sans quoi, la société devait fermer ses portes. Depuis lors, les épisodes s’enchaînent.
L’offre de recapitalisation a été rejetée par LinLux, qui aurait perdu là sa minorité de blocage, laissant ainsi la société entre les mains des investisseurs russes. Une proposition de rachat a depuis été émise, reculant la date fatidique au 21 janvier. Proposition discutée par les actionnaires, qui ont demandé des détails complémentaires, repoussant – encore – la limite, au 27 janvier cette fois-ci.
Jean-Manuel Croset, directeur général de l’entreprise, précise sur le blogue officiel de Mandriva que « nous sommes au regret de vous informer qu’un actionnaire minoritaire a refusé l’offre de l’entité extérieure et nous ne pouvons, de ce fait, prendre cette option pour notre futur ».
En lisant entre les lignes, il apparaît que l’actionnaire minoritaire en question ne peut être que LinLux, puisqu’il est le seul à disposer d’une minorité de blocage. Ceci ne fait également que renforcer nos présomptions selon lesquelles cette offre de rachat venait probablement de l’étranger (de Russie ?), chose à laquelle LinLux semble farouchement s’opposer.
« Nous travaillons – aidés en cela par une situation financière meilleure que prévue – à une solution alternative pour la suite », ajoute Jean-Manuel Croset. Mandriva ne fermera donc pas ses portes dans l’immédiat. Une bonne nouvelle.
Toutefois, les annonces précédentes de la firme ne prêtaient pas à discussion : sauf recapitalisation ou rachat, la société ne pouvait survivre au-delà de janvier. Ces déclarations alarmistes avaient-elles uniquement pour but de forcer la main à certains actionnaires récalcitrants ? Affaire à suivre.
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