La messagerie chiffrée Telegram subit des attaques géantes par déni de service (DDoS).
Selon Pavel Durov, son créateur, les autorités chinoises seraient à l’origine de cette attaque pour répliquer aux manifestations qui ont lieu en ce moment à Hong-Kong.
Pour attribuer l’attaque, les administrateurs de Telegram se sont reposés sur la provenance massives d’adresses IP issues du territoire chinois.
Pour valider l’hypothèse d’une attaque diligentée par un Etat, ils ont aussi constaté que les paquets de données pèsent systématiquement de 200 à 400 Go.
Selon Durov, seul un Etat peut réaliser ce genre de manipulation. Mais surtout, chaque vague correspond avec les manifestations à Hong-Kong.
Dans tous les cas, il s’agit moins de pirater la messagerie pour espionner les activistes, mais plutôt de la rendre inutilisable en saturant ses serveurs de requêtes. De cette façon l’organisation des manifestations devient plus difficile.
Avant Telegram, Pavel Durov faisait partie des créateurs de Vkontacte, le Facebook russe. Il avait justement lancé sa messagerie chiffrée après avoir été « débarqué » du réseau social et avoir refusé de livrer au FSB les profils des activistes ukrainiens lors de la révolution Euromaiden à Kyiv (Ukraine) en 2014.
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