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Categories: Logiciels

Microsoft 2011 : une année charnière, des succès et des inquiétudes

Le mobile

Microsoft n’a jamais pu s’imposer dans le monde de la téléphonie, Windows Phone ne dérogera certainement pas à la règle. Et ce n’est certainement pas l’accord passé avec Nokia – qui a adopté l’OS mobile contre des milliards de dollars et propose aujourd’hui un smartphone sympathique, le Lumia – qui inversera la situation. Les parts de marché de Windows Phone n’ont cessé de s’éroder.

Le jeu

Kinect est certainement le plus gros succès de Microsoft en 2011 et une porte ouverte vers un avenir innovant. Après avoir séduit les joueurs en proposant une nouvelle façon de jouer avec son corps, suivant ici les traces engagées par Nintendo avec la Wii, mais sans qu’il soit nécessaire de manipuler un objet dans ses mains, Kinect séduit également l’industrie et les professionnels. Mais là, chut, les nombreux projets qui se dessinent sont pour la plupart encore confidentiels. Demain, nous piloterons notre environnement d’un geste de la main ou d’un clin d’oeil.

Finances et Justice

Comme nous le constatons, l’année 2011 aura certainement été une année charnière pour Microsoft, l’éditeur se retrouvant en équilibre instable sur bien des domaines et avec de sérieux concurrents en place, une position qu’il a rarement occupée avec une telle acuité par le passé. Certes, Microsoft demeure LE géant du logiciel, et sa stratégie de présence sur tous les fronts lui permet de conserver une position maîtresse sur son écosystème, particulièrement sur les PME, son cœur de cible pro. Sauf qu’en affichant de plus en plus son intérêt pour le grand public, Microsoft risque de décevoir ce même écosystème. Le rôle de l’équilibriste n’est jamais enviable longtemps.

Pour preuve, certaines « dérives » qui s’affichent de plus en plus. Citons tout d’abord la multiplication des procédures juridiques concurrentielles, en particulier sur l’usage de brevets. Tant que tout roule, peu de gens se préoccupent de ces méthodes procédurales. Leur multiplication est à l’inverse le signe d’une certaine fébrilité, voire d’une relative incapacité à argumenter selon des schémas classiques. Citons enfin la remise en cause du rôle de Steve Ballmer par des actionnaires et des analystes. La chute du titre, qu’un environnement économique et boursier défavorable en suffit plus à justifier, pourrait bien sonner la fin du successeur de Bill Gates. Et la rumeur enfle d’un retour de ce dernier à la tête de l’entreprise qu’il a créée. Mais là, c’est plus de l’anticipation.

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