Microsoft semble de plus en plus décomplexé face à l’émergence de Linux. Après avoir embrassé le phénomène Android sur les terminaux mobiles, la firme adopte Linux, côté développeurs et serveurs.
Dernière initiative en date, la Linux Data Science Virtual Machine, une solution créée par Microsoft, qui se veut la réponse à la Data Science Virtual Machine proposée depuis plusieurs mois déjà sur le Cloud Azure. À une différence près, et de taille : alors que l’offre initiale fonctionnait sous Windows Server 2012, celle-ci s’appuie sur l’OS Linux CentOS 7.2 (dans une version créée par OpenLogic).
Nous retrouvons pour le reste les mêmes composants de base : Microsoft R Open (connu auparavant sous le nom de Revolution R Open), une distribution Python et l’accès aux outils de Machine Learning du Cloud Azure.
Quelques différences existent entre les deux offres. À commencer par l’utilisation d’Eclipse comme outil de développement. Une solution qui sera probablement remplacée par la suite par Visual Studio Code, dorénavant accessible en version 1.0 sous Linux.
Côté bases de données, cette offre s’appuie sur PostgreSQL. Toutefois, là encore, Microsoft pourrait être tenté de remplacer par la suite cette solution par SQL Server 2016, qui sera accessible en version Linux (voir « Microsoft défie Oracle avec SQL Server 2016 for Linux ».
À lire aussi :
Visual Studio 2016 se dévoile sur le web
Analytique : Microsoft intègre R à Visual Studio
Visual Studio Dev Essentials : un kit gratuit pour les développeurs
La Cour des comptes attire l'attention sur le risque d'affaiblissement d'Etalab, privé, ces dernières années,…
Missions historiques de la Dinum, l'ouverture des données publiques et la promotion des logiciels libres…
Pour développer une version 7B de son modèle Codestral, Mistral AI n'a pas utilisé de…
L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) britannique ouvre une enquête sur les conditions…
Thomas Gourand est nommé Directeur Général pour la France. Il est chargé du développement de…
Pour dissuader le CISPE d'un accord avec Microsoft, Google aurait mis près de 500 M€…