Bill Gates, le patron de Microsoft, l’avait toujours refusé. Le code source de Windows (qui équipe 90% des PC dans le monde) devait rester la propriété de l’entreprise, coûte que coûte.
L’annonce de cette ouverture sonne donc comme une révolution. Mais la divulgation des secrets de Windows ne concerne que les « gouvernements » et à condition qu’ils en fasse la demande. En fait, Microsoft se conforme aux impératifs de sécurité des Etats, en Amérique comme ailleurs… « Le programme GSP (Government Security Program)va permettre aux gouvernements de disposer d’informations sur Windows afin d’accroître leur capacité à déployer des infrastructures informatiques sécurisées. Cette initiative vise également à l’établissement d’une meilleure collaboration entre les spécialistes de la sécurité chez Microsoft et leurs homologues gouvernementaux », explique Craig Mundie, directeur technologique de l’éditeur. En clair, l’accord va aider les agences d’Etat en charge de la sécurité à élaborer leurs propres systèmes de cryptages de données à partir de Windows. Il s’agira aussi de vérifier que ces logiciels ne contiennent pas de porte dérobée utilisée par les ‘hackers’ pour pénétrer un PC. 97% du code accessible en ligne Ainsi, certains informaticiens bien identifiés pourront accéder aux secrets de Windows via Internet et avec une carte à puce les authentifiant. 97% du code sera accessible en ligne. Pour le reste, il faudra se rendre en personne dans les locaux de l’éditeur, à Redmond, en Californie. Microsoft, si hostile à l’Open Source, fait donc machine arrière, sous la pression des Etats. D’ailleurs, vingt pays se sont déjà déclarés interéssés par cet accord. Par contre, Cuba, la Libye et l’Irak sont exclus du programme.
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