Nos confrères d’EE Times viennent de repérer une des dernières offres d’emploi de Microsoft, qui donne des pistes quant à l’architecture serveur qui pourrait être prochainement utilisée pour le moteur de recherche Bing.
Ainsi, la compagnie recherche un spécialiste qui rejoindra la Bing Autopilot Team, chargée de gérer l’infrastructure de ce service web, mais aussi d’expérimenter de nouvelles technologies, comme les processeurs ARM et les SSD (Solid State Driveou volume de stockage à technologie de mémoire Flash).
Ces essais n’ont rien de particulièrement étonnant. Dans le monde de la recherche web, les serveurs n’ont pas à fournir une capacité de calcul importante, mais doivent pouvoir effectuer des requêtes le plus rapidement possible. Leur nombre important (ici, plus de 100 000 machines sont installées) pousse également Microsoft à tenter d’optimiser leur consommation d’énergie.
Dans ce contexte, les puces ARM, qui proposent une puissance de calcul suffisante et une consommation très faible, sont un choix logique. Les SSD, qui offrent des vitesses de traitement exceptionnelles – pour une consommation électrique mesurée – peuvent également devenir un élément essentiel pour une base de données massive, telle que celle utilisée par Bing.
EE Timesrappelle que Microsoft n’en est pas à son coup d’essai en la matière. En effet, la compagnie avait déjà mené des expérimentations en février 2009, en utilisant des puces Intel Atom.
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