Tranquillement installé devant votre PC, un pop-up apparaît : « Votre PC est infecté ». La ruse est connue, ces faux messages d’alerte, censés angoisser l’internaute naïf, ont un seul but : piéger l’utilisateur.
Plusieurs éditeurs se sont spécialisés dans le ‘scareware’ (scare : peur), ils sont aujourd’hui accusés d’inciter de façon frauduleuse les internautes à acheter leur logiciel. Microsoft a ainsi décidé de partir en croisade contre ces indélicats et a lancé diverses procédures de justice contre les firmes américaines Branch Software et Alpha Red.
Ces éditeurs réussissent à faire apparaître des messages d’erreur similaires à ceux que pourrait retourner Windows, indiquant par exemple qu’une corruption de la base de registres a été détectée. D’où l’ire de Redmond. L’internaute est alors invité à visiter le site de l’éditeur pour effectuer une analyse de sa machine.
Une fois sur le site, l’éditeur vous conseille d’acheter la dernière version du logiciel pour corriger un problème qui n’existe pas. Une technique qui a le double don d’embrouiller certains internautes et de nuire à la crédibilité des éditeurs de logiciels de sécurité.
Microsoft a lancé depuis 2005 pas moins de 17 poursuites contre des éditeurs de scarewares, selon les Echos. L’éditeur estime que la moitié des pannes dont des utilisateurs lui font part sont dues à ce type de logiciels espions. D’où le ras-le-bol du géant.
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