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Moteurs de recherche d’entreprise : Amazon Kendra rejoint la partie

Un moteur de recherche d’entreprise ? Il y a désormais la solution Amazon Kendra.

Le service était en bêta publique depuis fin 2019. AWS vient d’en annoncer la disponibilité générale.

La prise en charge des requêtes en langage naturel est l’un de ses atouts. Mais elle se limite pour l’heure à l’anglais américain.

Le moteur est intégrable dans toute application. Il peut fournir trois types de résultats :

  • Correspondance avec des questions courantes (sur la base de documents de type FAQ)
  • Extraction de réponses suggérées
  • Classement des documents (au cas où les données ne contiennent pas de réponse précise à une question)

Pour connecter des sources de données, une dizaine de connecteurs natifs sont disponibles (Box, Dropbox, Salesforce, SharePoint, Amazon S3…). Une API permet de lier d’autres référentiels (formats pris en charge : HTML, Word, PowerPoint, PDF, texte).

Au minimum 5 000 $ par mois

Kendra inclut une expertise spécifique à certains domaines (informatique, fabrication industrielle, hôtellerie…). On pourra « prochainement » renforcer en important des listes de synonymes.

Parmi les autres fonctionnalités « à venir » :

  • La complétion automatique des recherches
  • La capture de l’activité pendant les recherches et leur restitution sous forme de métriques
  • À partir des modèles de requêtes et des commentaires des utilisateurs finaux, l’adaptation du modèle de deep learning qui porte le moteur

Le service est disponible dans deux zones AWS en Amérique du Nord et une en Europe (Irlande). Deux éditions sont proposées : Developer et Enterprise.

Cette dernière inclut une garantie de haute disponibilité. Sa tarification de base s’élève à 7 $/h ou 5 040 $/mois. Elle inclut un volume limité de recherches (variable selon leur complexité), de sources de données (50), de stockage (150 Go) et de zones de disponibilité (3).

Chez Google, le concurrent s’appelle Cloud Search. Intégré à G Suite, il est aussi accessible en tant que produit autonome.

Le moteur prend en charge de « plus de 100 langues » et un volume comparable de connecteurs. Il est utilisable dans toute application. Google en fournit des « prêtes à l’emploi » sur web et mobile.

Sur le même segment de marché évolue Microsoft Search.

Ouvert à tous depuis bientôt un an, il fonctionne à l’échelle de l’écosystème logiciel Microsoft (Office, Outlook, SharePoint…).

Les connecteurs, qui se comptent dans la centaine, restent en bêta, sans garantie de niveau de service. Six d’entre eux sont natifs, essentiellement pour des services Microsoft comme SQL Server et Azure Data Lake Storage Gen2.

Photo d’illustration © © Sergej Khackimullin – Fotolia.com

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