Mydoom va-t-il devenir le cauchemar des internautes et des entreprises? Après avoir infecté plus d’un million de machines dans le monde et paralysé le site de l’éditeur SCO, le ver/virus pourrait bien continuer ses attaques au-delà de sa date d’expiration.
La version A de Mydoom est programmée pour se désactiver le 12 février, la B doit théoriquement se stopper le 1er mars. Mais une faille dans la programmation du ver pourrait empêcher au virus de se neutraliser. « On vient de découvrir que le code de désactivation ne marchera pas pour interrompre les requêtes sur les sites de Microsoft et de SCO car il y a une faille », explique à l’AFP Marc Blanchard, directeur du laboratoire recherche de l’éditeur d’anti-virus Kaspersky. « Tant qu’un ordinateur dans le monde sera infecté, les requêtes ne s’arrêteront pas », a-t-il souligné. Conséquences, l’accès aux sites visés par Mydoom (SCO et Microsoft) risque d’être longtemps perturbé et le trafic sur Internet pourrait être ralenti à hauteur de 10 à 40%. Néanmoins, cette vision alarmiste, issue d’un éditeur de logiciels de sécurité, peut prêter à discussions. En effet, on sait que ces éditeurs ont tendance à noircir le tableau pour pousser les entreprises à investir. Déjà, certains observateurs indiquent que la propagation de Mydoom est en perte de vitesse (voir encadré). L’épidémie en perte de vitesse
La propagation du virus Mydoom semble se ralentir ce lundi 2 février.
« Nous constatons que le nombre de machines infectées par Mydoom était lundi matin en forte régression, et ne dépassait plus les 610.000 ordinateurs concernés dans le monde », a indiqué à l’AFP David Kopp, directeur des laboratoires de l’éditeur Trend Micro.
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