baisse revenus opérateurs (crédit photo © Kenishirotie - shutterstock)
Lundi, AMD a présenté des résultats trimestriels corrects, et très encourageants pour l’avenir. La firme pourrait en effet rapidement revenir dans le vert, grâce à ses puces desktop Ryzen, ces processeurs pour serveurs Naples, ses GPU Vega et des contrats intéressants signés dans le secteur des consoles de jeux de salon (voir à ce propos notre précédent article « AMD dérape au Nasdaq, malgré des perspectives encourageantes »).
Seulement voilà, les places financières ne sont pas toujours rationnelles. En témoigne la chute incroyable du titre constatée hier : -24,38 %, à 10,30 dollars. Contre 13,62 dollars à la clôture la veille au soir. Et cette baisse se confirme dans les échanges hors séance, avec un cours à 10,19 dollars, soit encore -1,07 %, à l’heure où nous écrivons ces lignes.
La valeur de l’action AMD atteint ainsi son plus bas depuis 12 ans. La capitalisation boursière de la société tombe sous les 10 milliards de dollars (9,93 milliards). Le problème ? Si la firme prévoit une hausse séquentielle de son chiffre d’affaires au second trimestre de 17 %, à 1,15 milliard de dollars, sa marge brute devrait passer de 34 % à 33 %. Les investisseurs espéraient visiblement beaucoup mieux.
Plus que le marché des cartes graphiques, c’est dans le monde des serveurs qu’AMD est attendu de pied ferme. Les opérateurs de datacenters (et les constructeurs) surveillent du coin de l’œil l’arrivée des processeurs Naples, qui pourront intégrer jusqu’à 32 cœurs de l’engeance Zen. Une concurrence crédible pour les Xeon d’Intel.
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