L’éditeur norvégien Opera Software vient de livrer la mouture 15 de son navigateur web, laquelle a la particularité d’abandonner le moteur de rendu de la société au profit de celui utilisé au sein du projet open source Chromium (voir « Opera Software livre son navigateur web en version 15 »).
Avec une telle stratégie, certains se demandent comment la firme va arriver à se différencier de la concurrence. Chose d’autant plus vraie que le client de courrier électronique M2 n’est maintenant plus intégré à Opera.
Sebastian Baberowski, Opera Product Management Director, répond en partie à ces questions sur ce billet posté sur le blogue de la société.
Le navigateur web Opera se différenciera tout d’abord de Chromium et de Chrome par une interface utilisateur native, là où les deux autres offres s’appuient sur un toolkit interne. Une caractéristique qui pourrait faire la différence en termes d’intégration et de réactivité.
Les outils internes du butineur, comme Speed Dial (accès rapide aux sites), Stash (module de recherche avancée) et Discover (recherche géolocalisée) s’appuient eux sur du code HTML, la société jugeant les performances du moteur de rendu suffisantes dans ce cadre.
Opera 15 se veut plus simple à utiliser que son prédécesseur, car moins chargé en fonctionnalités. Nous notons toutefois la présence des trois modules cités précédemment, mais aussi celle du mode Off-road, qui permet de compresser le contenu des pages web. Utile en cas de soucis lié à la vitesse de connexion.
Notez qu’Off-road monte en gamme par rapport à son prédécesseur, Turbo. Il utilise le SPDY et compresse les images en WebP.
Bien entendu, Opera 15 accepte toujours les extensions. Au final, ce produit se veut donc simple, mais toujours aussi évolutif.
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