Remède cheval pour le japonais NEC. Alors qu’il tablait sur un bénéfice net annuel de 15 milliards de yens, le groupe japonais s’attend désormais à un énorme déficit annuel de 290 milliards de yens (2,4 milliards d’euros). Au cours des neuf premiers mois de son exercice, le groupe a multiplié sa perte nette par près de treize, à 129 milliards de yens (1,1 milliard d’euros).
Première mesure annoncée pour résister à cette tempête, la suppression de 20.000 postes dans le monde sur un effectif total de 150.000 personnes.
Deuxième mesure : l’arrêt de la production de PC pour entreprises en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient. Dans un secteur hautement concurrentiel, NEC tire les conséquences de son échec face aux leaders que sont HP, Dell ou Acer. D’ailleurs, l’activité grand public avait déjà été vendue en 2006.
En France, NEC livre quelque 400.000 ordinateurs de bureau et portables par an à une clientèle d’entreprises qui représente 13% environ des livraisons totales de PC du groupe nippon.
Pour autant, le groupe annonce 387 suppressions d’emplois en France, principalement sur le site d’assemblage d’Angers qui devrait fermer ses portes en 2010. L’usine a vu son chiffre d’affaires chuter d’un tiers, à 265 millions d’euros. Seulement 28 postes seront maintenus, consacrés aux serveurs.
Rappelons que Packard Bell va supprimer 240 postes sur un effectif de 370 salariés, également sur le site d’Angers.
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