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Neoverse : des puces ARM pour les infrastructures Internet

Conférence TechCon d’ARM à San José : la société britannique a annoncé sa nouvelle marque Neoverse. Elle regroupera les processeurs dédiées à l’infrastructure internet, des serveurs aux commutateurs en passant par les systèmes de stockage, les stations de base 5G et les routeurs. Tout ce qui n’est pas destiné directement un usage grand public.

Distinguo avec les Cortex

Si ARM est déjà présent dans certains de ces domaines, Neoverse marque une volonté du groupe de développer des puces spécifiques pour ces applications.

On reste sur un modèle par licence, ARM développant des propriété intellectuelles et ses clients les adaptant à leurs propres besoins.

Le groupe s’est déjà entouré d’un grand nombre de partenaires, parmi lesquels de grands fournisseurs d’informatique tels que Microsoft, des partenaires silicium tels que Samsung et des partenaires logiciels tels que RedHat à Canonical, Suse et Oracle.

ARM table sur des IP Neoverse gravés en 7 nm dès 2019. En 2020, la finesse de gravure devrait passer 5 nm. Mais surtout, chaque nouvelle génération de ces puces, qui sera lancée sur une cadence annuelle, sera 30 % plus rapide.

Une feuille de route agressive

Ce pourcentage est plus agressif que le taux de croissance annuel composé (CAGR) de 20 à 25 % pour les processeurs Cortex destinés aux appareils grand public.

ARM a également dévoilé sa feuille de route pour Nroverse. Elle débutera avec le lancement de la plate-forme IP Ares début 2019 en 7 nm. La plate-forme Zeus suivra en 2020 en 7 nm et la plate-forme Poséidon en 2021 en 5 nm.

La frime britannique cherche de nouveaux leviers de croissance.

Fin octobre, le groupe a présenté une nouvelle série de puces pour voitures autonomes. Et plus tôt dans l’année, ARM a levé le voile sur Project Trillium, qui vise à fournir des capacités d’IA avec moins d’énergie que ses rivaux Intel, Qualcomm, Nvidia Corp. et Xilinx.

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