Pour gérer vos consentements :

NetApp pousse la porte de l’hyperconvergence avec HCI

L’hyperconvergence est une tendance forte dans les infrastructures IT. Il suffit pour s’en convaincre de regarder les études des différents cabinets d’analyses montrant de forts taux de croissance et des perspectives réjouissantes. De quoi titiller l’appétit des spécialistes du stockage qui ont pour la plupart lancé leurs offres. NetApp a pris du temps et vient de dévoiler sa solution : HCI. Un retard assumé par Mathias Robichon, directeur technique de NetApp France, « cette activité nécessite une expertise dans le monde des serveurs, ce qui peut prendre plus de temps pour un acteur du stockage ».

Une modulation calcul ou stockage

Mais retard ne signifie pas manque d’innovation. HCI se caractérise par un format 2U en intégrant un serveur x86 et 4 nœuds de stockage ou de calcul. Les clients peuvent ainsi moduler la solution en fonction de leur besoin, plus de calcul ou de stockage. « Nous avons séparé sciemment la gestion du stockage et celle du calcul pour apporter une plus grande modularité à HCI et éviter les problèmes de contentions avec la multiplicité des workloads », explique le responsable. Il existe donc des configurations (small, medium et large) privilégiant l’une ou l’autre fonctionnalité. Pour le calcul, HCI peut comprendre de 16 à 36 cœurs et 256 à 768 Go de RAM. Pour le stockage, HCI embarque des SSD avec une capacité totale (intégrant compression et déduplication) de 5,5 To à 44 To et 8 Go de NVRAM (mémoire persistante).

Epaulé par l’expertise de Solidfire

Le pilotage de l’ensemble est assuré par les logiciels de Solidfire. L’acquisition du spécialiste des baies full flash a été un accélérateur pour NetApp dans le développement de son offre hyperconvergente. Il apporte son expertise dans la gestion du stockage flash et dans l’environnement VMware. NetApp a fait le choix de supporter uniquement VSphere au démarrage de HCI. « Dans la roadmap, il y a des discussions pour porter des éléments Open Source », avoue Mathias Robichon. Et de vanter les modules déjà présents dans Solidfire. « Il y a un plugin très riche sur Docker, ainsi qu’un bon support de la mémoire persistante. » HCI ne tourne pour autant pas le dos au savoir-faire de NetApp en intégrant OnTap select (Software Defined Storage) et se fondant dans le moule Data Fabric (gestion des données). L’objectif est de créer ce que le constructeur appelle la prochaine génération des datacenters ouverts sur le Cloud.

A lire aussi :

NetApp rachète discrètement Plexistor et Immersive Partner Solutions

Avec SolidFire, NetApp veut devenir le leader mondial du Flash

Recent Posts

Le Réseau interministériel de l’État, sujet à dépendance

La Cour des comptes appelle à formaliser et à professionnaliser certains aspects du RIE, tout…

20 heures ago

Etalab en position de faiblesse au sein de la Dinum

La Cour des comptes attire l'attention sur le risque d'affaiblissement d'Etalab, privé, ces dernières années,…

22 heures ago

Une Dinum « balbutiante » sur l’open data et les logiciels libres

Missions historiques de la Dinum, l'ouverture des données publiques et la promotion des logiciels libres…

24 heures ago

Pour son premier LLM codeur ouvert, Mistral AI choisit une architecture alternative

Pour développer une version 7B de son modèle Codestral, Mistral AI n'a pas utilisé de…

2 jours ago

Microsoft x Inflection AI : l’autorité de la concurrence britannique lance son enquête

L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) britannique ouvre une enquête sur les conditions…

2 jours ago

Thomas Gourand, nouveau Directeur Général de Snowflake en France

Thomas Gourand est nommé Directeur Général pour la France. Il est chargé du développement de…

2 jours ago