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Nokia Siemens Networks (NSN) profite de l’International CTIA Wireless 2012 (du 8 au 10 mai à La Nouvelle-Orléans) pour annoncé avoir remporté le marché de la 4G de T-Mobile USA. Il n’est pas seul. L’opérateur américain a également retenu Ericsson pour équiper son réseau LTE (Long Term Evolution). La politique de diversification des équipementiers étant une constante chez les opérateurs qui évitent ainsi d’être pieds et poings liés chez un seul fournisseur et peuvent jouer sur la concurrence pour faire pression sur les tarifs.
T-Mobile est le dernier des opérateurs nationaux américains à entrer sur la 4G/LTE derrière AT&T, Verizon Wireless et Sprint Nextel. L’opérateur entend mettre à jour ses quelques 37 000 stations radios (ou cellules, plus précisément) pour opérer ses services mobiles à très haut débit qu’il compte lancer en 2013. Le montant initial des investissements devraient avoisiner le 1,4 milliard de dollars dans un plan de développement de 4 milliards au total à terme.
Pour T-Mobile, partir le dernier lui permet de bénéficier des technologies les plus récentes. Notamment les antennes radio intégrées qui lui permettront d’accélérer le déploiement des équipements tout en réduisant ses besoins énergétiques. Sans oublier l’économie d’espace ainsi gagné.
Avec ce contrat, Ericsson fait le grand chelem. Bien implanté sur le marché nord-américain, l’équipementier suédois fournit déjà ses solutions LTE à AT&T, Verizon et Sprint aux côté d’Alcatel-Lucent. C’est aussi une victoire pour Nokia Siemens moins bien implanté aux États-Unis que son confrère européen. NSN fournissait néanmoins déjà l’infrastructure 3G (HSPA+) à T-Mobile.
En étendant leur partenariat au LTE, l’opérateur fait preuve d’une belle confiance envers son fournisseur. Et renforce l’image de l’équipementier sur le marché nord-américain. L’entreprise germano-finlandaise est néanmoins bien implanté dans le reste du monde et revendique pas moins de 50 contrats 4G dans les 150 pays qu’elle couvre.
T-Mobile bénéficiera des bandes de fréquences accordées par AT&T en dédommagement (ainsi que des 6 milliards de dollars) suite à la fusion manquée entre les deux opérateurs. AT&T, qui proposait 39 milliards de dollars pour acquérir son concurrent, s’était heurté à l’opposition des autorités de la concurrence américaines.
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