Norton, le logiciel phare de Symantec, a fait souffler un vent de panique en Chine à la mauvaise date – au moment où une alliance est signée avec Huawei. Selon le site crienglish.com et l’agence chinoise Xinhua, le 17 mai, dans la ville de Guangzhou (Canton), au sud du pays, des milliers d’utilisateurs de PC reportaient un incident critique. Leur PC n’affichait plus que le tristement célèbre écran bleu de la mort avec un message d’erreur et refusait de démarrer. Le coupable n’allait pas tarder à être découvert : une mise à jour de Norton. En fait, le logiciel a considéré comme virus deux fichiers Windows XP indispensables « netapi32.dll » et « lsasrv.dll ». Norton les a détruits, ou les a placé en quarantaine, empêchant tout possibilité de redémarrage de l’ordinateur. Des experts ont affirmé que tous les utilisateurs de Windows XP en version chinoise simplifiée et de Norton Antivirus seraient touchés. En Chine, des millions d’ordinateurs auraient été impactés selon l’agence de presse officielle. D’autres sources évoquent plus raisonnablement quelques dizaines de milliers de machines. Un porte parole de Symantec a indiqué que le « bug » provenait d’une gestion « maladroite » de l’actualisation de la part du logiciel. Il a de même indiqué que la firme américaine travaillait activement pour trouver une solution. De plus, le géant de la sécurité s’est fendu d’un communiqué officiel dans lequel il souligne la célérité avec laquelle il a réagi. En effet, quelques heures après l’évènement, un patch était disponible. Mais ce dernier permet de ne réparer que les PC qui n’ont pas redémarré depuis l’installation de la première mise à jour défectueuse. Symantec assure avoir apporté les modifications nécessaires pour prémunir les usagers de telles erreurs à l’avenir. Dont acte.
Alliance avec le chinois Huawei Ce bug monstre n’a pas empêché Symantec de s’allier au géant Huawei Technologies pour former une co-entreprise. La nouvelle structure créera et distribuera des solutions de sécurité intégrées et de stockage. Les produits seront destinés aux opérateurs en télécommunication et aux entreprises.Le capital appartiendra à 51 % à Huawei Technologies et à 49 % à Symantec. |
Un modèle GPT-4o mini rejoint le catalogue d'OpenAI. De la conception à l'évaluation, il a…
La Cour des comptes appelle à formaliser et à professionnaliser certains aspects du RIE, tout…
La Cour des comptes attire l'attention sur le risque d'affaiblissement d'Etalab, privé, ces dernières années,…
Missions historiques de la Dinum, l'ouverture des données publiques et la promotion des logiciels libres…
Pour développer une version 7B de son modèle Codestral, Mistral AI n'a pas utilisé de…
L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) britannique ouvre une enquête sur les conditions…