L’affaire remonte à 2010. Oracle accusait alors Google d’enfreindre ses brevets, en utilisant la technologie Java comme base pour ses applications Android (lesquelles fonctionnent sur la machine virtuelle Dalvik et non sur une JVM). Une plainte avait été déposée quant à l’utilisation de certaines API issues de Java.
En 2012, Oracle était débouté de sa plainte (voir « Java sous Android : Google l’emporte face à Oracle »). Un coup dur pour l’éditeur, qui espérait voir Google revenir dans le rang, et ainsi imposer de nouveau ses technologies dans le monde mobile. La pilule a eu du mal à passer auprès du patron d’Oracle, Larry Ellison. « Je pense que ce qu’ils (Larry Page et Google) ont fait était le mal absolu », a-t-il ainsi déclaré, tout en nuances.
Évidemment l’affaire n’en est pas restée là. C’est aujourd’hui au tour de la Cour d’appel de statuer. Cette dernière a écouté les arguments de Google mercredi et devrait prendre sa décision dans les mois à venir. L’affaire sera alors close… ou relancée.
Rappelons les deux arguments clés de Google :
La position d’Oracle est claire : le cœur de Java est ouvert, mais pas les API. Peu importe que le cœur seul ne puisse fonctionner sans les API. La firme voit ainsi Java plus comme une offre open core qu’open source.
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