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Novell Groupwise 7.0, l’alternative collaborative

L’offre collaborative GroupWise de Novell se déclinait jusqu’à présent à 60% sur serveurs NetWare et à 40% sous Windows. L’annonce de la version 7.0 apporte une évolution majeure à cette version : Linux.

Annonce stratégique pour Novell, petit poucet des serveurs collaboratifs avec une part de marché de 4% à 5% face aux géants Microsoft Exchange ou IBM Lotus Notes. Un marché qui évolue peu et sur lequel chaque pourcentage gagné l’est sur la concurrence. Pour progresser, Novell doit viser la nouveauté, et surtout suivre la tendance du marché. Ce sera en particulier Linux. Mais aussi grignoter des parts de marché, et l’éditeur vise directement Microsoft dont la base installée d’Exchange 5.5 est vieillissante. Linux s’impose. Le système d’exploitation de plate-forme et d’infrastructure s’impose aujourd’hui en alternative aux systèmes de référence, Windows Server ou Unix. Et il est retenu désormais par les géants de l’informatique, IBM, Oracle ou SAP par exemple. Linux représente donc un environnement de migration reconnu et accepté, et une opportunité économique pour maquetter une solution alternative. Une chance pour GroupWise, d’autant que Novell a doté sa solution d’avancées sensibles. Tout d’abord, le serveur collaboratif sous Linux dispose d’un client universel sous Linux, Mac ou? Windows. Mais aussi, pour préserver l’énorme plate-forme des postes bureautiques sous Windows, Novell a prévu un connecteur sous Outlook. Novell GroupWise 7.0 s’adresse ainsi en priorité aux clients Exchange, plus particulièrement version 5.x, qui ne souhaitent pas pour diverses raisons, économiques ou de dépendance, passer sous Windows Server 2003. Une telle migration sous l’environnement de Microsoft peut en effet se révéler lourde. Mise en ?uvre de Windows Server 2003, déploiement d’Active Directory, dont la côte n’est pas au plus fort en matière de sécurité, et enfin implémentation d’Exchange 2003. Quant au client GroupWise, il semble avoir séduit les premiers clients de la solution. Il dispose tout d’abord de mécanismes d’alertes, mais surtout il est personnalisable avec son format de page HTML. Enfin, il dispose d’une interface de synchronisation vers les PDA et Smartphones via Timware pour les environnements Symbian. Une solution qui se dispense de la présence de passerelles, donc d’une boîte noire hébergée chez un tiers. A la différence du Blackberry !

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