Comme prévu, le président des États-Unis, Barack Obama, a détaillé, le 27 mars, son plan visant à mettre un terme, sous conditions, à la collecte massive de données téléphoniques et faire retomber la pression sur l’épineux dossier de la surveillance menée par la NSA.
Pour en finir avec la collecte systématique d’informations issues des communications de millions d’Américains, les métadonnées resteront entre les mains des opérateurs télécoms. Le temps de conservation sera limité à dix-huit mois, normalement, alors que la NSA conserve actuellement les données téléphoniques collectées cinq années durant.
Par ailleurs, la NSA n’aura accès à des enregistrements spécifiques qu’avec le feu vert d’un juge. La collecte de données ciblées devra faire l’objet d’une autorisation du FISC (Foreign Intelligence Surveillance Court), tribunal secret en charge des interceptions de communications.
Enfin, la NSA ne devrait plus cibler que les personnes situées « à deux degrés de séparation » d’un suspect, contre trois jusqu’à présent…. Reste à convaincre le Congrès que la réforme permettra d’apaiser les craintes du public et des partenaires commerciaux des États-Unis, tout en préservant la marge de manœuvre des autorités américaines en matière de lutte antiterroriste.
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