Les multiples difficultés mises sur la route d’Oracle dans sa perspective de racheter son concurrent PeopleSoft pour 7,3 milliards de dollars commencent à faire sérieusement obstacles.
La direction d’Oracle, si ferme dans son discours jusqu’à aujourd’hui, semble aujourd’hui revoir ses positions notamment en ce qui concerne le coût éventuel de cette opération. « Nous restons déterminés à acquérir PeopleSoft », a indiqué le directeur adjoint d’Oracle, Chuck Phillips, lors d’une conférence par téléphone. Mais le groupe n’est cependant pas prêt à mettre n’importe quel prix pour cette transaction, a souligné le responsable. « Nous avons constamment dit que notre objectif principal était d’atteindre un retour sur investissement acceptable pour nos actionnaires, et cela signifie que nous ne paierons pas un prix déraisonnable pour des actifs diminués juste pour pouvoir crier victoire », a averti Chuck Phillips. Transaction « petite à moyenne » Par ailleurs, Oracle commence à minimiser l’importance de cette opération: « L’acquisition de PeopleSoft est une transaction possible, parmi d’autres actuellement en cours d’évaluation, et, quoique utile, elle n’est pas cruciale pour nos activités de logiciels », a-t-il ajouté. Il a qualifié de « petite à moyenne » la transaction sur PeopleSoft. Les transactions valorisée à 7,3 milliards de dollars sont pourtant bien rares… Oracle prépare-t-il les esprits avant d’annoncer un retrait de son offre? C’est possible. L’éditeur doit faire face à deux enquêtes portant sur cette OPA (une à Bruxelles et une aux Etats-Unis) et doit prendre en compte l’arme anti-rachat élaborée par PeopleSoft. Cette arme prévoit que les possesseurs de licences de PeopleSoft seront remboursés jusqu’à cinq fois en cas de rachat par Oracle.
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