L’Open Invention Network (OIN pour les intimes) est une organisation qui vise à collecter ou racheter des brevets, qui sont par la suite mis à la disposition gratuite des développeurs open source, en particulier ceux œuvrant autour de Linux. Cet ensemble a été créé par de grandes compagnies : IBM, NEC, Novell, Philips, Red Hat et Sony.
Nous fermons notre série d’entretiens réalisés dans le cadre de l’Open World Forum 2010 par quelques questions posées au CEO de l’OIN, Keith Bergelt.
Pourquoi une telle initiative ?
Linux est du domaine du phénomène social. Il est également très adapté aux changements de contexte informatique (mobilité, etc.). Nous ne pouvons toutefois pas le laisser se construire sur des fondations branlantes. Si tout se passe bien actuellement, les grosses compagnies peuvent décider d’agir à tout moment si leur marché est impacté. Notre approche défensive vise à protéger la communauté Linux des brevets logiciels… en rachetant ou déposant des brevets.
Des brevets contre des brevets, n’est-ce pas contradictoire ?
Le logiciel libre s’oppose aux brevets. Nous aimons cette volonté de changer les choses, mais nous devons rester pragmatiques et apporter une réponse aux menaces potentielles qui pèsent sur le monde Linux d’aujourd’hui. De plus, notre approche réduit la peur et la colère de la communauté face aux brevets logiciels. Notre solution est certes provisoire, mais elle participe à assurer la transition entre le monde qui était et le monde qui est.
Votre activité se limite-t-elle à acheter des brevets et à distribuer des licences ?
Non. Nous parrainons également des travaux de recherche. Nous ne cherchons plus seulement des contributions défensives, mais aussi des innovations. Nous voulons également mieux communiquer avec la communauté. C’est tout un réseau qui doit être aujourd’hui étendu.
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