L’optimisme quant à l’état et aux perspectives d’avenir de la communauté open source prévaut chez les développeurs, mais des zones d’ombre persistent, selon un rapport* de DigitalOcean. Pour l’alimenter, 5811 développeurs ont été interrogés dans le monde.
60% disent avoir renforcé leur implication dans l’open source en 2019. Il l’ont fait en priorité parce qu’ils apprécient les projets de développement logiciel open source auxquels ils participent. Ils s’impliquent également pour acquérir de nouvelles compétences en programmation et profiter de la satisfaction qu’apporte une telle contribution, selon le fournisseur américain de services d’infrastructure cloud.
Par ailleurs, 26% ont maintenu leur engagement à un niveau stable, tandis que 14% disent avoir réduit leur implication. Ces derniers mettent en cause le manque de temps, l’épuisement (burnout) et/ou la perte d’intérêt pour les projets.
Toutefois, globalement, la satisfaction l’emporte.
84% se disent « optimistes » quant à l’avenir de l’open source. Par ailleurs, 63% estiment que l’implication de la communauté, l’arrivée de nouveaux contributeurs/profils et l’engagement de grands groupes soutiennent l’open source pour longtemps.
Mais certains doutent plus que d’autres.
Près d’un tiers des répondants (32%) estiment que l’approche existante de l’open source n’est pas soutenable. Ils jugent les financements de projets critiques trop faibles, la participation insuffisante et le soutien de grandes entreprises sponsors aléatoire.
En 2018, année du rachat de Red Hat par IBM et de l’acquisition de GitHub par Microsoft, 50% des développeurs jugeaient la contribution de grands groupes technologiques dans l’open source « à la hauteur » des gains qu’ils en obtiennent. 50% ne le pensaient pas.
En 2019, la perception a changé. Si 34% des développeurs se satisfont grandement du soutien des Big Tech, 25% hésitent. De surcroît, 40% se disent préoccupés par le niveau de participation de multinationales de la Tech dans l’open source.
Les sceptiques redoutent la diffusion de licences restrictives et des choix qui ne viseraient qu’à défendre un intérêt, celui des multinationales elles-mêmes. Elles ne sont pas systématiquement considérées avec défiance, cependant.
L’attitude d’Alphabet, la maison mère de Google, et de Microsoft à l’égard de la communauté open source, par exemple, est jugée relativement amicale (friendly) par une majorité. En revanche, le groupe Apple est perçu comme étant « nettement opposé à l’open source ».
*(source : DigitalOcean Currents Open Source 2019.)
(crédit photo via pexels.com)
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