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Opera 10 accélère la navigation Internet

Comme prévu et après deuxrelease candidate, Opera Software a livré la version 10.0 finale de son navigateur desktop homonyme pour Windows, Mac OS X et Linux mais aussi Solaris, FreeBSD, QNX, OS/2 et même le défunt BeOS. Désormais disponible en 43 langues, Opera 10 évolue avec une nouvelle interface et quelques innovations.

La plus visible est probablement Opera Turbo. Cette option activable du navigateur se charge automatiquement de vérifier la qualité de la bande passante disponible afin, en cas de besoin, d’accélérer le chargement des pages web. Comment? Opera Turbo s’appuie sur les serveurs du prestataire qui se chargent de compresser les pages web demandées par l’utilisateur avant de les lui renvoyer allégées. La session de surf s’en retrouverait accélérée jusqu’à 8 fois par rapport aux navigateurs concurrents, selon Opera Software. Un bon moyen de fluidifier la navigation en bas débit mais aussi en 3G (qui n’est pas toujours à la hauteur des promesses des capacités du haut débit mobile) ou encore WiFi (sur un hotspot saturé par exemple).

En matière d’ergonomie, les changements d’Opera 10 se remarquent à travers la barre des tabulations. Celle-ci est redimensionnable et, surtout, propose désormais d’afficher les vignettes des pages ouvertes. Une information visuelle qui facilite la navigation par onglets.

Les autres nouveautés tiennent plus de l’amélioration que de l’innovation. Le chargement des pages s’en trouve accéléré de 40 % par rapport à Opera 9.6 (selon l’éditeur); l’arrière fond de la page Speed Dial (qui recense sur une page les principaux sites visités par l’utilisateur) est désormais personnalisable; le correcteur orthographique (pour la saisie de formulaires) s’applique désormais à 51 langues; et le client e-mail intégré propose un nouveau suivi des « discussions ».

Il n’empêche que certaines innovations annoncées par Opera Software très attendues restent absente du navigateur. A savoir Opera Unite, un serveur web intégré au navigateur et Carakan, un nouveau moteur JavaScript qui effacerait les faiblesses du navigateur en la matière.

Aussi intéressantes soient ces innovations, il n’est pas sûr qu’elles permettent au navigateur de s’imposer sur le marché. Selon les sociétés d’études, la part de marché d’Opera navigue autour de 2 % (1,18 % selon W3Counter, 2,67 % pour StatCounter, 2,04 % chez NetApplications…), loin derrière Internet Explorer, Firefox ou Safari et même Chrome en passe de s’imposer comme le numéro trois. Opera n’en suscite pas moins une curiosité soutenue. A l’heure de l’écriture de ces lignes, les serveurs de l’éditeur semblent saturés… Par les téléchargement de la nouvelle version d’Opera?

Lire aussi : Les navigateurs Web de nouvelle génération au banc d’essai !

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