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Oracle argumente la migration de 9i à 10g

Est-ce le frein au changement au sein de nos organisations? Est-ce le concept qui est trop avancé ou un peu prématuré?

Les discussions sont allées bon train, suite aux déclarations du turbulent patron d’Oracle, Larry Ellison, à Paris lors des journées Oracle World (Europe, en fait) qui viennent de se dérouler à la Défense.

« C’est un nouveau modèle d’architecture. Avec les principaux acteurs du marché, nous avons longtemps assisté et contribué à cette course aux plus grosses machines, toujours plus puissantes, plus rapides. Aujourd’hui cette course s’arrête. C’est le logiciel qui prend la relève. Certes, il y aura toujours de nouveaux systèmes, des mainframes, etc. mais les entreprises mettent la priorité sur l’optimisation de leurs traitements de données« , a notamment déclaré le ‘big boss’ d’Oracle, toujours très en verve.

Trois principales nouveautés

Oracle met en avant trois nouveautés pour expliquer sa nouvelle démarche « 10g »:

1-un outil d’administration surpervision:

« La nouveauté, ici, avec Enterprise Manager 10g, c’est que le même module supervise les bases de données et le serveur, avec un monitoring plus fin de ses ressources », résume Pascal Rawsin, responsable marketing ‘Data server » d’Oracle France.

2-un nouveau serveur d’application, ou Application Server 10g

3-le nouveau noyau Database 10g:

le nouveau SGBD (gestionnaire de bases de données) succéde à la génération 9i introduite il y a 4 ans (« i » pour Internet)

Trois nouvelles fonctions sont mises en avant:

-l’automatisation des fonctions de stockage, avec le principe d’une virtualisation des ressources (dissociation entre les volumes physiques et la gestion logique des ressources disponibles sur une architecture en réseau)

-l’augmentation des performances du moteur SGBD, due notamment à un référentiel interne plus large: en clair, plus d’informations sur les ressources « système », ce qui permet un autodiagnostic permanent des performances d’accès, de capacité mémoire, de temps de réponse, etc.

« Le gain net en performances est de 25 à 30%« , insistent les responsables d’Oracle.

-l’amélioration de la fonction « cluster », avec RAC 10g (pour Real application cluster): la distribution des applications sur des grappes de serveur est désormais assurée indépendamment des OS. Et Linux fait désormais des « couches » systèmes en natif:

« Tout est disponible pour que les bases de données se connectent directement aux divers systèmes d’exploitation -Windows, Solaris, Linux…-ce qui permet de répartir la charge linéairement« .

Que retenir, en substance?

Pas d’insistance lourde à expliquer le concept du « grid computing » (traitement des données parallèle, distribué, multi-processeurs…)

« La réalité dans les entreprises, c’est qu’il y a une pression sur les coûts, donc un frein dans la course aux configurations hardware toujours plus performantes » résume Laurent de Lavarene, responsable marketing « Serveur applicatif ».

Donc, place à l’agrégation de serveurs -petits ou moyens- et place à la répartition de charge sur des grappes de serveurs hétérogènes.

Et pas de changement dans la politique des licences des logiciels. A rappeler: un réel effort sur les prix pour les petites configurations orientées PME: le tarif débute en dessous des 1.000 euros, et -correctif- la première version monoprocesseur est à 5.200 euros (et non « 6.000 euros environ », comme annoncé dans nos précédentes infos).

Et aux clients Oracle déjà établis, la mise à niveau 10g est proposée gracieusement. A noter que la version 8i ne sera plus maintenue au delà du 31 décembre 2003; en clair, la 9i roule encore…

Un outil pour faciliter le déploiement multi-sites

Oracle propose un nouvel outil qui automatise le déploiement de nouvelles applications de bases de données sur des sites distants ou non.

Oracle Stream gère tous les flux de données en y associant le ou les référentiels s’y rapportant.

« C’est le principe d’un « clonage » des nouvelles configurations ou des mises à jour, permettant une propagation automatique« , explique Pascal Rawsin.

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