Le chant du cygne pour OCI ? Oracle n’a pas échappé à la suspicion après l’annonce d’une offre qui le verra héberger son infrastructure chez Microsoft.
Cette offre, nommée Oracle Database@Azure, pourra être expérimentée à partir de début 2024, dans trois régions Azure (en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis). Elle couvrira initialement un produit : Exadata Database Service.
Au-delà de la colocalisation « physique » et des avantages qu’elle suppose en termes de performances, les services Oracle pourront être pilotés à partir du portail et de l’API Azure.
Autre promesse : une facturation et un support unifiés. L’achat pourra se faire sur la marketplace Azure, en l’imputant éventuellement sur un engagement de consommation.
L’offre sera compatible ULA et BYOL, ainsi qu’avec le programme Support Rewards.
Avant d’en arriver là, les deux groupes avaient notamment établi une connectivité à faible latence entre leurs clouds. C’était en 2019, sous la bannière « Oracle Interconnect for Azure ».
À l’été 2022, ils avaient lancé l’offre « Oracle Database Service pour Azure ». Elle crée une interconnexion privée entre un compte OCI et un compte Azure, avec réseaux virtuels, gestion fédérée des identités et centralisation des logs.
À consulter en complément :
MLPerf s’ouvre aux LLM : Oracle et Microsoft au rendez-vous
Oracle active son « cloud public souverain » dans l’UE
Bases de données cloud : qui sont les principaux fournisseurs ?
Oracle Database sur Arm : les options dans OCI et au-delà
Oracle Database : une perche tendue aux développeurs
Illustration principale © Oracle / Microsoft
Thomas Gourand est nommé Directeur Général pour la France. Il est chargé du développement de…
Pour dissuader le CISPE d'un accord avec Microsoft, Google aurait mis près de 500 M€…
Pour réduire la taille des mises à jour de Windows, Microsoft va mettre en place…
De l'organisation administrative à la construction budgétaire, la Cour des comptes pointe le fonctionnement complexe…
Sous la bannière SpreadSheetLLM, Microsoft propose un framework destiné à optimiser le traitement des feuilles…
Selon le magazine Wired, AT&T aurait payé près de 400 000 $ à un pirate…