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Oracle se taille une part du gâteau OpenAI

Microsoft, toujours « fournisseur cloud exclusif » d’OpenAI ? Le groupe américain a jugé nécessaire de le réaffirmer à l’heure où un concurrent entre dans la danse : Oracle.

Ce dernier ne se prive pas d’afficher OpenAI sur sa page « customer wins »… même si par ailleurs, il « prend des pincettes ». Il a effectivement tenu à préciser que Microsoft est partie à cet accord, destiné à fournir « de la capacité supplémentaire » pour « étendre la plate-forme Azure AI »…

Oracle et Microsoft, bons amis ?

Oracle donne, en outre, une toile de fond à ce deal : son partenariat avec Microsoft.

Les deux sociétés avaient notamment établi une connectivité à faible latence entre leurs clouds en 2019, sous la bannière « Oracle Interconnect for Azure ». À l’été 2022, elles avaient lancé l’offre « Oracle Database Service for Azure ». Celle-ci crée une interconnexion privée entre un compte OCI et un compte Azure, avec réseaux virtuels, gestion fédérée des identités et centralisation des logs.

Un nouveau front conjoint s’est ouvert depuis lors, avec l’offre Oracle Database@Azure. Dans ce cadre, Oracle héberge son infrastructure au sein des datacenters de Microsoft. Au-delà de la colocalisation « physique », les services Oracle se pilotent à partir du portail et de l’API Azure. Facturation et support sont unifiés. L’achat est possible sur la marketplace Azure, en l’imputant éventuellement sur un engagement de consommation. L’offre est compatible ULA et BYOL, ainsi qu’avec le programme Support Rewards. À fin mai, 11 des 23 datacenters OCI prévus dans Azure étaient live.

Les liens s’étoffent avec Google Cloud

Un équivalent devrait être disponible cette année chez Google Cloud. Initialement dans 4 régions (est et ouest des États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne). En attendant, l’équivalent Google Cloud d’Oracle Interconnect for Azure vient d’être officiellement lancé, sur 12 datacenters OCI.

Sur son exercice fiscal 2024 achevé le 31 mai, Oracle a dégagé un CA de 52,961 Md$ (+ 6 % sur un an). Le résultat d’exploitation est ressorti à 15,353 milliards (+ 17 %). Le résultat net, à 10,467 milliards (+23 %).
Seul le segment des services et du support cloud a vu ses revenus croître. L’écart se creuse en faveur des services d’infrastructure (53,9 % du CA du segment) vs les services applicatifs (46,1 %). La plaque Amériques est toujours le principal poste de revenus (62,5 %, comme en 2024).

Illustration générée par IA

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