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Oracle propose ses plateformes IaaS en on-premise

À la base, il y a des équipements ‘hardware’ d’Oracle – Exadata Database Machine, Exalogic Elastic Cloud, SPARC SuperCluster, Exalytics In-Memory Machine et Sun ZFS Storage Appliance – déployés dans le datacenter de ses clients, donc on-premise.

Mais attention, il ne s’agit pas d’une acquisition en mode Capex classique… L’entreprise, via la solution Capacity on Demand d’Oracle, peut à tout moment faire évoluer sa configuration, augmenter ou réduire les performances de son équipement en fonction de ses besoins.

Au final, le client ne paie que sa consommation des ressources exploitées, avec une facturation et un prélèvement mensuel. Ce qui se traduit par une offre IaaS (Infrastructure as a Service) originale puisqu’il ne s’agit plus d’accéder à des ressources informatiques dans le nuage, mais au contraire de conserver son SI physique dans la périphérie de l’entreprise, en mode on-premise.

IaaS on-premise façon Oracle

Cette approche de la consommation ‘agile’ des ressources informatiques présente l’avantage d’être une solution finalement classique dans son architecture : financée à l’usage, tout en restant sous le contrôle de l’entreprise qui conserve la main sur son équipement, ses applicatifs, et ses données stratégiques. Avec la scalabilité et les performances d’Oracle Engineered Systems.

Bien évidemment, pour bénéficier de l’offre d’Oracle il faut montrer patte blanche, adhérer au programme PlatinumPlus Services, et accepter de recevoir une analyse trimestrielle de la solution… établie selon les critères d’Oracle.

Oracle répond ici aux géants de l’hébergement qui accueillent des entreprises qui font tourner leurs applications et stockent leurs données sur des solutions IaaS qui en réalité tournent sur des équipements HP ou Dell adoptés en OEM. Avec le modèle économique proposé par Oracle, les équipements qui supportent la solution déployée demeurent dans l’entreprise, qui peut elle-même gérer son infrastructure via Oracle Managed Cloud Services, ou en confier l’administration à Oracle.

Certains objecteront que l’offre d’Oracle n’apporte rien de plus que les offres locatives facturées à la consommation pratiquées depuis longtemps par ses concurrents… Nous en convenons. Mais entre temps un nuage est passé par là et l’ère du cloud modifie les règles, ou tout du moins change le langage et promeut le marketing. Ou comment faire du neuf avec du vieux ! Oracle l’a bien compris.


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