Oracle VM Server for SPARC adopte la migration à chaud

Des fonctionnalités de migration à chaud chiffrées font leur apparition dans la version SPARC de l’offre de virtualisation d’Oracle.

Oracle livre aujourd’hui la mouture 2.1 de sa solution de virtualisation Oracle VM Server for SPARC. Elle fonctionnera sur les serveurs UltraSPARC T2, UltraSPARC T2 Plus et SPARC T3 de la firme.

Cette nouvelle version assure la migration à chaud des machines virtuelles entre plusieurs serveurs. Cette opération s’effectue directement depuis la console d’Oracle Enterprise Manager Ops Center. Bon point, les accélérateurs cryptographiques matériels permettront de chiffrer à la volée l’image de la machine virtuelle, permettant ainsi une migration en toute sécurité.

Mais ce n’est pas tout : Oracle VM Server for SPARC 2.1 propose une gestion dynamique des ressources, qui permettra de s’assurer que les charges les plus importantes auront un accès prioritaire à la puissance de calcul du serveur. Le nombre de réseaux virtuels disponibles par domaine a également été augmenté. Enfin, l’outil P2V – qui permet de convertir un serveur Solaris physique en image virtuelle – se veut plus souple et plus rapide que précédemment.

« L’arrivée de la migration à chaud sécurisée et les évolutions de la gestion du réseau et des ressources CPU dans Oracle VM Server for SPARC 2.1 représentent une étape importante pour nos équipes de développement et pour nos clients, explique Wim Coekaerts, vice-président senior Linux and virtualization engineering chez Oracle. Avec ces nouveautés, les clients peuvent bénéficient d’une solution de virtualisation adaptée aux exigences des entreprises, totalement intégrée et optimisée avec le système d’exploitation et le matériel, pour assurer l’efficacité opérationnelle et économique de leurs datacenters, mais également pour améliorer les niveaux de service de leurs applications, même dans les environnements les plus contraignants. »