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Télégrammes : Orange connecte le rugby, La 4G à 1,9 Gbit/s, Le hacking fait fuir les clients, OS spécial Scada chez Kaspersky

  • Orange connecte le stade toulousain. Après le foot, le rugby. Après avoir connecté les 10 stades de l’Euro 2016 (avec la participation, plus ou moins suivie, des trois autres opérateurs mobiles), Orange s’attaque désormais aux enceintes de rugby. L’opérateur vient de mettre ses solutions de connectivité au service du Stade toulousain, à Ernest Wallon. Orange y a déployé 100 bornes Wifi « haute densité » et entend renforcer sa capacité 4G les jours de match. Par ailleurs, l’application Stade Toulousain dédiée permettra au supporter d’acheter sa place depuis son smartphone, de commander ses consommations et produits dérivés et d’accéder à une foule de contenus propres à l’événement sportif du moment (lire aussi notre article « Big Data : pourquoi le Stade Toulousain veut transformer l’essai »). Sans oublier les liens vers les réseaux sociaux pour y partager ses inoubliables émotions. Pour mettre en œuvre son service de communication, Orange Business Services s’est appuyé sur les compétences de ses partenaires (Atos, BMV Communication, DataSport / AP2S, HP Aruba, Novadial, Paybox, Tableonline, Tibco, Tiller et Vogo) afin de faire de l’enceinte toulousaine de 19 000 places le « premier stade de rugby 100% connecté d’Europe et l’un des stades les mieux connectés du monde ».
  • Elisa atteint 1,9 Gbit/s en 4G. Un nouveau record de débits en 4G a été franchi en Finlande cet été. L’opérateur Elisa vient d’annoncer avoir atteint 1,9 Gbit/s de bande passante en réception depuis son réseau mobile, à l’occasion d’un test mené avec l’équipementier Huawei. Une première mondiale. Aujourd’hui capable d’offrir jusqu’à 450 Mbit/s depuis ses antennes, l’opérateur finlandais ne détaille pas la technologie employée. Il est probable que ce débit record ait été atteint par agrégation de porteuses. En l’occurrence, il en faudrait une douzaine d’une largeur de 20 MHz pour atteindre les 1 900 Mbit/s. Mais l’intérêt de l’expérimentation réside surtout dans la capacité du réseau à assurer la transition vers la 5G. « Ce nouveau record de vitesse est une étape vers le réseau 5G et aussi un excellent indice des possibilités que le réseau 4G a encore à offrir, commente Sami Komulainen, vice-président des services mobiles chez Elisa. Les vitesses du réseau 4G sont en constante augmentation ; elles nous permettrons peut-être, au cours des prochaines années, d’offrir des connexions de données mobiles de plusieurs gigabits par seconde à nos clients. » Il ne restera alors plus qu’à développer les applications qui tireront partie d’une telle capacité.
  • Les cyberattaques font fuir les consommateurs. 19 % des consommateurs abandonneraient un distributeur si ce dernier avait été hacké, révèle une étude de KPMG auprès d’environ 450 personnes aux États-Unis. En plus de ces clients se détournant définitivement de l’enseigne, un consommateur sur trois indique que la peur de voir ses informations personnelles dérobées le pousserait à éviter les magasins incriminés pendant au minimum un trimestre. L’étude de KPMG permet de mettre quelques chiffres sur les conséquences indirectes des cyberattaques dans la grande distribution. Après Target, Home Depot ou Wendy’s, une autre chaîne américaine, Eddie Bauer, a confirmé récemment avoir été victime d’une attaque ciblant ses terminaux point de vente. La chaîne d’habillement a reconnu que les données des cartes de crédit et de débit utilisées dans ses 350 magasins en Amérique du Nord pendant le premier semestre 2016 étaient susceptibles d’avoir été récupérées par des tiers.
  • Kaspersky fignole son OS spécial Scada. Selon le magazine russe Vedomosti, Kaspersky a achevé les développements de son OS dédié au monde des systèmes industriels (les Scada). Rappelons que l’éditeur d’antivirus espère ainsi sécuriser ces équipements souvent difficiles à protéger. Le premier utilisateur de l’OS sera le constructeur russe Kraftway, qui l’a intégré à un premier lot de routeurs (vendus quelque 4 000 $ l’unité). Kaspersky a mis quatre ans à mettre au point son OS spécial Scada. « Nous travaillons sur des méthodes d’écriture de logiciels qui, de par leur conception, interdiront le lancement de tâches non déclarées, écrivait en 2012, au moment du lancement des développements, Eugene Kaspersky, le fondateur de l’éditeur russe. Le point important, c’est qu’il sera impossible d’exécuter du code tiers ou de s’introduire dans le système ou d’y faire tourner des applications non autorisées. Nous pouvons à la fois apporter la preuve de ceci et permettre à quiconque de le tester. » (Lire aussi : Sécuriser les Scada : « ce sera cher et difficile », dit Kaspersky)

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