Les choses à savoir sur la « calculette carbone » d’OVHcloud

« Ça va changer des rapports approximatifs qu’on envoyait aux clients […] ! » Ainsi Tristan Vuillier, responsable des offres Sustainability France chez Devoteam, a-t-il accueilli le lancement de la « calculette carbone » d’OVHcloud.

Développé avec Sopra Steria, l’outil est disponible sur la console et en API. Il couvre, pour le moment, la gamme Bare Metal. Son extension à la famille Hosted Private Cloud est une question de semaines, nous affirme-t-on.

Les rapports qu’il produit sont sur base mensuelle ou annuelle. Ils reposent sur la méthodologie ACV (analyse du cycle de vie) avec, comme référentiel, la Base Carbone de l’ADEME.

OVHcloud laisse une zone blanche aux États-Unis

Assemblant ses serveurs, OVHcloud peut s’appuyer sur les données que partagent ses fournisseurs de composants. Et ainsi revendiquer une visibilité sur l’ensemble de la chaîne de valeur*.

Dans la pratique, la calculette carbone ne prend pas encore en compte les ressources situées aux États-Unis. Il faudra par ailleurs attendre pour voir arriver des informations basées sur le marché, en complément aux résultats fondés sur le mix énergétique des pays où sont localisés les serveurs.

* Le scope 3 représente la plus grande part (55 %) de l’empreinte carbone d’OVHcloud. Il est lié majoritairement à la fabrication des composants.
Sur ce même scope, l’entreprise a une autre initiative la liant à l’ADEME : Fret21. Avec elle, les entreprises agissant comme donneurs d’ordre s’engagent à mieux intégrer l’impact du transport dans leur stratégie de développement durable.

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Illustration principale © OVHcloud