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P. Dujancourt (Kroll Ontrack) : «Diviser par 10 le temps d'administration des bases Exchange»

Fin octobre, le spécialiste de la récupération de données Kroll Ontrack présentait une nouvelle version de PowerControls. Lancée en 2004, PowerControls se concentre sur les contenus Exchange Server. « L’idée était de faire sortir de nos labos nos technologies de récupération de données, rappelle Paul Dujancourt, directeur général, PowerControls permet de récupérer les données et de gérer les serveurs Exchange, ce que ne propose pas simplement, c’est-à-dire en interface graphique, les outils de Microsoft. »

PowerControls permet donc en premier lieu de retrouver les e-mails supprimés, accidentellement ou non, de manière granulaire. Autrement dit, la récupération d’un seul courriel sera possible sans avoir à exporter un à un les messages. Ce qui apporte un gain de temps incomparable face à une opération manuelle de récupération. « Il suffit de 5 minutes avec PowerControls contre une demi journée manuellement pour retrouver ses emails, contacts ou agenda », assure Paul Dujancourt.

A la récupération de données, Kroll Ontrack entend aussi simplifier la gestion des administrateurs au quotidien. Par exemple, en facilitant la migration d’une ancienne version d’Exchange vers une nouvelle (l’application prend en charge le serveur de messagerie de Microsoft depuis la 5.5 jusqu’à la 2007). « Par simple copier-coller de la structure de la base », explique Christophe Portalier en charge du produit.

Seul impératif, que l’entreprise dispose d’une copie de la base Exchange. Celle-ci sera alors interrogée par PowerControls depuis un simple poste de travail quel que soit l’endroit où elle se trouve dans le réseau, interne ou externe, de l’entreprise. « PowerControls travaille directement avec les bases de données même si le serveur n’est pas présent », précise Christophe Portalier. A partir de la sauvegarde, l’application est alors en mesure d’effectuer des exportations des messages, notamment en format PST exploitable par Outlook. « Cela laisse le temps aux équipes techniques de remonter un serveur, ce qui peut prendre deux à trois jours, sans pénaliser les équipes de production. »

Notons également les capacités de l’application à concaténer les bases (gain de place en perspective) et la recherche avancée multicritères (par mots clés) y compris dans les pièces jointes. « Ce qu’on vend, c’est la division par dix du temps d’administration et de gestion de bases sans avoir à passer par une logique d’archivage », résume Paul Dujancourt.

La nouvelle version de Ontrack Powercontrols, la 5.2, élargit les fonctionnalités de récupération à SharePoint, version Office comme serveur, en offrant les mêmes fonctionnalités que pour Exchange. Dans ce cadre, Christophe Portalier explique que « nous proposons la migration depuis le serveur par défaut vers la version complète, y compris les droits d’utilisations, les métadonnées sur les documents (historique, etc.) ». La compatibilité avec la plupart des versions SQL Server étant assurée. « L’outil sait travailler directement depuis la base de données sans la modifier », insiste-t-il. Ce qui permet d’en maintenir l’intégrité afin, notamment, à répondre aux obligations légales de conformité.

Avec le support de SharePoint, Kroll Ontrack élargit son marché et ses perspectives de développement. « Le marché est énorme, surtout quand on voit que SharePoint est l’un des produits où Microsoft investit le plus », anticipe Paul Dujencourt. Une position d’autant plus confortable que le dirigeant estime ne pas avoir de réel concurrent sur le marché « même si vous trouverez quelques solutions aux fonctionnalités spécifiques ». Pour lui, le seul concurrent potentiel est Microsoft lui-même. « Le jour où Microsoft fait évoluer ses produits et passe tout ce qui s’exécute aujourd’hui en ligne de commande par l’interface graphique, nous n’aurons plus de raison d’être. » En attendant, Redmond semble préférer augmenter ses parts de marché que d’affiner ses applications à des besoins spécifiques et Kroll Ontrack sait en tirer profit.

Les tarifs commencent à 999 euros pour 100 boîtes de messagerie par serveur. Dégressif selon les volumes. Mais même si l’application s’adresse à tous profils d’entreprise, « nous visons clairement les grands comptes », tient à préciser Paul Dujancourt. Les tarifs se mesurent en fonction de la taille du parc à administrer.

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