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Panasonic ToughBook CF-C2 : Windows 8 sur une tablette semi-durcie

Windows 8 stimule les initiatives, dont celle de Panasonic, qui met sa gamme ToughBook au parfum d’un changement conditionné par l’adoption de nouveaux facteurs de forme. En l’occurrence, le convertible, avec le modèle CF-C2.

Cet héritier du CF-C1 arbore une silhouette hybride, à mi-chemin entre PC et tablettes. Il conserve un signe distinctif de sa caste : la robustesse d’un châssis semi-durci dont la certification MIL-STD 810G, de grade militaire, dénote une résistance aux vibrations, chocs thermiques, éclaboussures et chutes, « jusqu’à 76 cm de hauteur ».

Panasonic calque par ailleurs la stratégie de modernisation récemment appliquée aux PC portables de la gamme ToughBook. Ainsi, la connectique s’enrichit, l’autonomie s’allonge et les performances évoluent… avec à la baguette Windows 8 Édition Professionnelle.

L’écran comme centre d’action

L’innovation s’est concentrée sur l’écran de 12,5 pouces, protégé par un revêtement de verre renforcé, doté d’une technologie capacitive à 5 points de contact et articulé autour de trois charnières qui lui permettent de pivoter à 360 degrés.

Les bénéfices du panneau IPS (In-Plane Switching) s’expriment en termes d’angles de vision, de contraste accentué en conjonction avec un rétroéclairage LED et de taux de luminosité, maximisé en l’occurrence à 500 cd/m², pour permettre une utilisation en extérieur en garantissant notamment une lisibilité à contre-jour.

Des promesses en phase avec le cœur de cible de la CF-C2 : les professionnels amenés à exercer sur le terrain. En premier lieu, les techniciens, les architectes, les chefs de chantier, etc. Dans cette logique, Panasonic maintient le gabarit de sa tablette dans des proportions respectables, à moins de 2 kg sur la balance (de 1,8 à 1,9 kg selon la configuration), pour 2,5 cm d’épaisseur au point le plus fin (4,2 cm à l’opposé).

Au cœur du système, un processeur Intel Core i5-3427U cadencé à 1,8 GHz (2,8 GHz en Turbo). Ce composant bicœur assorti de 3 Mo de cache de second niveau offre une compatibilité vPro (« administrabilité » à distance) et embarque une solution graphique HD 4000 cadencée à 650 MHz (un chiffre qui peut être porté à 1,2 GHz).

La gravure en 22 nm de la plate-forme Ivy Bridge a permis d’abaisser l’enveloppe thermique du CPU à 17 W. Dans cette lignée, Panasonic implémente de la mémoire vive basse tension (1,35 V), pour une capacité de 4 Go en standard, extensible à 8 Go. Pour compléter le tableau, il est possible de substituer au disque dur de 500 Go un SSD de 128 Go ou 256 Go.

La performance et l’endurance ?

À s’en fier aux tests réalisés avec MobileMark 2007, la batterie 6 cellules livrée par défaut atteint les 11 heures d’autonomie, moyennant abaissement du seuil de luminosité à 60 cd/m², valeur correcte en intérieur. Panasonic fournit sur demande des accumulateurs de 3 et 9 cellules, respectivement annoncés à 5 et 15 heures de longévité, et de type “slice”, qui viennent se loger dans un emplacement dédié pour prolonger l’utilisation de la machine sans coupure de l’alimentation.

Cette évolutivité n’est pas de trop alors que la CF-C2 intègre une interface Bluetooth 4.0 en complément au Wifi 802.11n bibande. Sans compter le modem 3G HSPA+ disponible en supplément. Pour le reste, l’on tient une offre conventionnelle : 3 ports USB (dont deux à la norme 3.0), l’Ethernet Gigabit, une sortie HDMI compatible 3D et un couple de prises audio micro-casque.

VGA et port série demeurent au catalogue des options, où l’on recense également des modules RFID, un lecteur d’empreintes digitales, un GPS, un lecteur de cartes à puces… et un capteur photographique en résolution 720p, qui trouvera place au dos de l’appareil.

Crédit photo : Panasonic


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